Sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la troisième édition de la Conférence africaine des start-up s’est ouverte le 05 décembre au CIC à Alger, confirmant une fois de plus l’engagement de l’Algérie en faveur du développement de l’Afrique à travers l’innovation et l’économie de la connaissance.
Cet événement, qui se tient du 5 au 7 décembre, a réuni de nombreux acteurs clés : ministres africains, experts, investisseurs et plus de 500 start-up venues de tout le continent. À travers cette manifestation, l’Algérie ambitionne de positionner l’Afrique comme un acteur majeur dans l’économie mondiale en pleine mutation.
Une vision panafricaine portée par l’Algérie
Dans son allocution inaugurale, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a souligné que cet événement est désormais un « rendez-vous marquant à l’échelle continentale ». Il a mis en lumière le rôle stratégique de l’Algérie dans le développement de l’écosystème entrepreneurial africain.
« L’organisation de cette conférence pour la troisième fois consécutive est une expression claire de notre engagement profond envers l’Afrique », a affirmé M. Ouadah. Selon lui, l’Algérie s’impose comme un moteur dans la promotion de l’innovation et du savoir en tant que levier essentiel du développement durable.
Le ministre a également rappelé l’importance de l’intelligence artificielle, thème central de cette édition, qu’il a qualifiée de « nécessité stratégique ». Il a exhorté les pays africains à investir davantage dans l’éducation et les technologies, affirmant que « l’Afrique, grâce à ses ressources humaines et naturelles, est capable de relever les défis du futur et de devenir un modèle de complémentarité et de coopération ».
Un message présidentiel porteur d’ambition
Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré la volonté de l’Algérie de contribuer activement au renouveau du continent. Il a souligné que cette conférence représente un « lieu de rencontre pour la nouvelle génération d’artisans de la renaissance de l’Afrique ».
Le président a rappelé le poids de l’histoire dans l’élaboration d’une Afrique unie et tournée vers l’avenir. « Fidèle à l’esprit africain de coopération et de solidarité, à la lutte des aïeux pour la liberté, la dignité et la prospérité des Africains, l’Algérie continue de porter haut l’étendard de l’unité et du développement continental », a-t-il déclaré.
Tebboune a également mis l’accent sur les avancées réalisées par l’Algérie depuis 2020 dans le domaine de l’économie de la connaissance. Il a salué la mise en place de réformes ambitieuses, notamment la création d’un fonds spécial pour soutenir les start-up, l’établissement de ponts entre le monde académique et l’industrie, et l’intérêt croissant pour les technologies de pointe comme l’intelligence artificielle.
« Cette conférence est bien plus qu’un simple événement. Elle constitue une plateforme centrale où les entrepreneurs, investisseurs et innovateurs africains échangent pour transformer les défis du continent en opportunités de réussite », a-t-il ajouté.
L’innovation au service du développement durable
Lors de cette édition, les participants examineront les opportunités et défis liés à l’intelligence artificielle en Afrique. Ils travailleront également à élaborer une nouvelle feuille de route pour accélérer l’intégration des technologies dans l’écosystème entrepreneurial africain, tout en évaluant les progrès réalisés depuis la Déclaration d’Alger adoptée lors des éditions précédentes.
Pour le ministre Ouadah, il est crucial de « soutenir la formation et le développement des compétences des jeunes Africains », qu’il a qualifiés de « véritable richesse » du continent. L’objectif est de bâtir un écosystème intégré, où l’innovation devient un moteur de croissance et un facteur clé de compétitivité à l’échelle mondiale.
Une Afrique prête à relever les défis
En accueillant cette conférence pour la troisième fois, l’Algérie réaffirme son rôle de leader dans la construction d’un avenir technologique pour l’Afrique. La mobilisation de nombreux acteurs africains et internationaux autour de cet événement témoigne d’une ambition commune : faire de l’Afrique une puissance innovante, capable de rivaliser sur la scène économique mondiale.
Comme l’a si bien souligné le président Tebboune, « avec la volonté africaine forte et sincère, nous pouvons transformer notre continent en acteur clé des mutations mondiales ». À travers des initiatives comme celle-ci, l’Algérie espère non seulement renforcer les capacités du continent, mais aussi inspirer un modèle de solidarité et de développement partagé.