Le verdict du procès de Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS), sera prononcé le 7 décembre. Le procureur près le tribunal de Kolea (Tipaza) a requis trois ans de prison ferme, assorti d’une amende de 100 000 Da et saisie de tous les objets confisqués, lors du procès qui s’est ouvert lundi30 novembre, après plusieurs reports.
Karim Tabbou est poursuivi, depuis septembre 2019, pour «atteinte au moral de l’Armée », et de refus de le demande portant levée de dispositif de conrôle judiciaire. Il s’agit du procès de sa sa première arrestation (arrêté le 11 septembre 2019).
Le porte-parole du parti non agréé UDS (Union démocratique et sociale) a été condamné le 11 mars dernier à 12 mois de prison, dont 6 mois avec sursis par le tribunal de Sidi M’Hamed. Le parquet a introduit un appel et la 5e chambre d’accusation près la Cour d’Alger a aggravé sa peine, le 24 mars dernier, à une année de prison ferme.
La remise en liberté provisoire de Karim Tabou avait intervue au lendemain de la mesure de grâce présidentielle pour 6 détenus, dont des militants du Hirak le 2 juillet.