Le groupe Ooredoo a signé avec le géant suédois des télécommunications, Ericsson, un accord-cadre de 5 ans pour la fourniture de solutions et technologies 5G, comprenant également les services d’implémentation et d’intégration connexes. Cet accord couvre les 10 compagnies du groupe qatari, y compris en Algérie et en Tunisie.
Dans un communiqué de presse, Ericsson explique que cet accord inclut son nouveau système radio, son infrastructure et ses solutions Core et Cloud. « Cela permet au support 5G de bout en bout de transformer et de moderniser numériquement les réseaux mobiles existants d’Ooredoo. Par ailleurs, ces solutions réduiront considérablement les délais de mise sur le marché des nouveaux services et amélioreront les performances du réseau d’Ooredoo pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs et des entreprises », écrit la compagnie suédoise.
Les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie ont entamé le déploiement de leurs réseaux 5G. En juillet 2020, ex-PDG de Mobilis, Bellal Mekkid (remplacé par Adel Dekkali le 01 septembre dernier), a annoncé que cet opérateur a déjà déployé des antennes-relais pour une phase expérimentale.
Quelques mois plus tard, Adel Dekkali fait savoir que la « 5G n’est ainsi pas l’une des priorités de l’entreprise ».
Mobilis dit avoir déjà commencé ses tests 5G en 2018. L’opérateur historique avait testé le super haut débit le 13 novembre 2018 à Oran. La société télécom a pu atteindre un débit de transmission de données d’un gigabit par seconde (1,18 g/s).
De son côté, Djezzy a a annoncé en juin 2020 avoir testé avec l’équipementier Nokia cette même technologie à Setif. Djezzy, avait annoncé avoir atteint les 8,5 Gbit/s sur une distance de près de 6 kilomètres et s’est dit, désormais, prêt au nouveau marché mondial du haut débit.
« La solution Nokia Wavence, qui a été utilisée dans l’essai, propose des émetteurs-récepteurs ultra-large bande innovants et de grande capacité pour soutenir les opérateurs dans leur transition vers les réseaux 5G », lisait-on.