L’Algérie a réceptionné ce lundi 01 février 50.000 doses du vaccin anti-coronavirus fabriqué par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca. L’avion transportant ce lot, de la compagnie aérienne Qatar Airways, vient d’atterrir à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger en provenance de Mumbai, en Inde.
Il s’agit du premier lot du vaccin anglo-suédois réceptionné par l’Algérie, le second commandé et réceptionné après le vaccin russe Spoutnik V.
« Nous allons réceptionner, en début de cet après-midi, 50.000 doses du vaccin Astra Zeneca, qui vont arriver à l’aéroport Houari Boumediènecomme annoncé auparavant », avait déclaré à l’APS un représentant de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), rassurant sur la « disponibilité » de tous les moyens logistiques permettant le stockage, puis l’acheminement de cette quantité.
Le vaccin anti-covid du laboratoire AstraZeneca était sujet à plusieurs polémiques les précédents jours. Son efficacité sur les personnes âgées a d’abord fait l’objet de doutes. Deux grands quotidiens allemands ont soutenu que le vaccin avait une efficacité limitée chez les personnes âgées. Des informations qui ont obligé le fabricant à le défendre et à démentir ces allégations faisant valoir les études scientifiques publiées déjà et qui prouvent son efficacité à 100% chez les séniors.
Le vaccin a été validé par l’Union européenne le 29 janvier, qui a fustigé le fabricant pour un retard de livraison. Le groupe a évoqué une « baisse de rendement » dans une usine européenne, expliquant ne pouvoir livrer qu’ « un quart » des doses initialement promises à l’UE au premier trimestre.
La campagne de vaccination l’objet d’une polémique
Depuis la réception par l’Algérie du premier lot, vendredi dernier et le début de la campagne de vaccination le lendemain, samedi, la stratégie de lutte contre l’épidémie de coronavirus fait aussi l’objet de critiques.
La quantité réceptionnée suscite ainsi des interrogations, tant chez les praticiens de la Santé que chez les citoyens. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, était ainsi obligé de réitérer, lors de sa vaccination hier, que l’Algérie compte importer une quantité « suffisante » pour appliquer la stratégie du pays, à savoir vacciner plus de 60% de la population.
« Cette opération ne va pas se dérouler une ou deux jours, mais va s’étaler sur toute l’année », a-t-il déclaré.
Les catégories prioritaires pour la vaccination ont également suscité une polémique. Plusieurs responsables sanitaires et membres du comité scientifique du suivi de l’épidémie réitéraient que la priorité était accordée au personnel de la santé, aux corps sécuritaires, aux personnes atteintes de maladies chroniques puis aux personnes de plus de 18 ans.
Lors de la réception du vaccin vendredi, les Algériens découvrent ainsi un tout autre plan. Selon les déclarations du ministre de la Communication, Ammar Belhimer, la première phase concernerait le personnel médical puis la seconde, entamée dimanche, toucherait à plusieurs catégories, dont certaines qui ne sont pas considérées comme prioritaires.
Des interrogations motivées surtout par le rythme de réception des doses. Des observateurs s’interrogent ainsi sur le choix de vacciner « en priorité » des journalistes ou encore le personnel de l’enseignement au lieu de consacrer les premiers lots au corps médical.
Il y a de quoi mourrir de rire et continuer à être la risée de l’opinion internationale pendant de longues années encore. Avec 50 milles vaccins russes = 0,05% de la population (sachant qu’il faut 2 doses par personne); ce régime incompétent a entamé la 1e campagne de vaccination et avec 50 milles vaccins AstraZeneca = 0,05% de la population, il va entamer la 2e campagne de vaccination.
A ce rythme Mr Djerad il faut plus d’une centaine d’année pour vacciner 70% (recommandé) et non 60% des Algériens.