Banques: le taux des réserves obligatoires réduit à 2% à compter du 15 février (Banque d’Algérie)

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Banque d'Algérie: croissance hors hydrocarbures, excédent commercial et solidité économique
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Le Comité des opérations de politique monétaire (COPM) de la Banque d’Algérie (BA) a décidé de réduire le taux des réserves obligatoires, le portant de 3 à 2%, à compter du 15 février en cours, en vue de renforcer les capacités de financement des banques dans le cadre de la politique nationale de relance et de diversification économique, a indiqué ce 08 février la Banque dans un communiqué.

La décision a été prise lors d’une réunion ordinaire, tenue jeudi 4 février sous la présidence de M. Rosthom Fadli, gouverneur de la Banque d’Algérie, et qui a été consacrée à la revue des principales évolutions de la situation économique, monétaire et financière nationale et internationale, ainsi que de ses perspectives à court et moyen terme notamment, celles ayant trait à l’évolution de l’inflation, de la liquidité bancaire, du crédit et de la croissance économique. Ainsi, et à la lumière de ces évolutions et de leurs perspectives à moyen terme, le Comité des Opérations de Politique Monétaire a décidé de réduire le taux de réserve obligatoire de 3 à 2% et ce à compter du 15 février 2021, a précisé le communiqué.

Cette décision est de nature à « permettre de libérer, pour le système bancaire, des marges supplémentaires de liquidités à même de renforcer davantage les capacités de financement des banques, en droite ligne avec la politique nationale de relance et de diversification économique », a ajouté la même source. Lors de cette réunion, le COPM a fait état d’un niveau « modéré » de l’inflation moyenne qui a atteint 2,4% à fin décembre 2020 contre 1,9% en 2019. « Bien qu’il soit en légère hausse par rapport à celui enregistré en 2019, le taux de l’inflation reste en ligne avec les objectifs de la politique monétaire », a souligné la Banque centrale.

Hausse de 3% des crédits bancaires, amélioration des ressources bancaires fin 2020

La croissance des crédits est estimée, quant à elle, à 3% pour la fin 2020, en dépit du contexte de « fort choc interne » induit par les effets de la pandémie Covid-19, a indiqué le Comité, tout en évoquant une « évolution » des ressources des banques qui s’est « nettement améliorée » comparativement au 1er semestre 2020. « Cette évolution positive, observée depuis septembre 2020, a été induite par la mise en œuvre des orientations de politique monétaire menée tout au long de l’année 2020 », a-t-il également noté.

Dans ce contexte, le Comité des opérations de politique monétaire a relevé que le plan de relance économique national, nécessitera un accompagnement certain du secteur bancaire en termes de financement.

Abordant l’évolution du marché pétrolier, le Comité a estimé que « malgré le redressement récent des prix, le marché reste hypothétique et fortement soumis à la reprise de la demande mondiale, en contexte de signaux conjoncturels positifs et d’annonces de plans de relance économique conséquent ».

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