Une équipe multidisciplinaire de chercheurs de General Electric Research, la branche de développement technologique de General Electric (GE), dirige un projet qui pourrait régler la problématique de la pénurie d’eau dans la région et dans le monde entier grace à la technologie « AIR2WATER », un prototype portable qui produit de l’eau potable à partir de l’air.
يعمل فريق أبحاث جي إي على تطوير جهاز مبتكر ومتنقل يدعى AIR2WATER لاستخرج الماء من الهواء حتى من قلب الصحراء. وذلك باستعمال مبادل حراري يُصّنع عبر طابعة ثلاثية الأبعاد، وظيفته دمج المواد الماصة و بإمكان الجهاز الواحد أن ينتج ما يكفي من المياه لـ 150 شخصاً يومياً. pic.twitter.com/fia7dUkxQV
— GE MENAT (@GE_MENAT) March 16, 2021
Capable de fonctionner dans des environnements arides, AIR2WATER pourrait contribuer à remédier à la pénurie d’eau dans la région MENA, selon les chercheurs qui travaillent sur ce projet.
L’équipe qui a mis en place ce prototype, a baptisé le projet « AIR2WATER » ou « Réservoir intégré fabriqué de manière additive pour extraire l’eau à l’aide d’adsorbants et d’une récupération thermiquement améliorée « .
Cette technologie pourrait changer les choses et permettre de relever le défi de la pénurie d’eau dans le monde, et en particulier dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), « où près de 60 % de la population vit dans des zones soumises à un stress hydrique important » indique le communiqué.
Selon le Fonds mondial pour la nature, plus de 1,1 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau et environ 2,7 milliards connaissent des cas de pénurie d’eau. Selon les rapports, la disponibilité moyenne d’eau par personne dans la région MENA est de seulement 1 200 mètres cubes par an, contre 7 000 mètres cubes par an dans d’autres régions.
AIR2WATER, un dispositif portable
Les chercheurs de GE, en collaboration avec des scientifiques et des ingénieurs de l’université de Californie à Berkeley, de l’université de Chicago et de l’université d’Alabama du Sud, « vont développer et concevoir un dispositif portable très compact capable de produire littéralement de l’eau propre et sûre à partir de l’air ».
Ce dispositif, suffisamment léger pour être soulevé par quatre personnes seulement, utilisera de nouveaux matériaux, des procédés thermiques et la fabrication additive (conceptions imprimées en 3D) pour produire quotidiennement suffisamment d’eau pour environ 150 personnes.
David Moore, chercheur principal et directeur technologique pour la physique et la chimie des matériaux chez GE Research, a déclaré : « Aujourd’hui, la logistique et les coûts liés au transport de l’eau sont stupéfiants. En créant un dispositif très portable et compact qui extrait efficacement l’eau de l’atmosphère, nous pouvons sauver des vies et alléger le fardeau logistique et financier du transport de l’eau.
Il ajoute que « L’appareil sera conçu pour extraire l’eau même dans des conditions arides et désertiques, comme dans la région MENA, où les niveaux d’humidité peuvent être extrêmement bas. Contrairement à un déshumidificateur standard, qui cesse d’extraire de l’eau lorsque le taux d’humidité baisse, ce dispositif sera capable de produire de l’eau à des niveaux beaucoup plus bas. »
Les technologies utilisées pour produire de l’eau potable sont des matériaux absorbants pour absorber l’air et une conception unique en 3D d’un échangeur de chaleur fabriqué de manière additive qui attire la chaleur sur les matériaux absorbants pour libérer l’eau.
Les chercheurs de GE soutiendront le développement des matériaux, de la modélisation et de l’IA et dirigeront l’intégration globale du système, y compris la conception en 3D et l’intégration des absorbants dans l’échangeur de chaleur fabriqué de manière additive.
Les ingénieurs de GE s’appuieront sur des décennies d’expérience dans le développement et la conception d’échangeurs de chaleur pour des applications aérospatiales et des turbines de production d’énergie.
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Bonjour, Après lecture de l’article, j’ai la nette impression d’être devant un publireportage déguisé. On y trouve toute la panoplie formelle des « articles de rédaction sponsorisée par une marque/entreprise commerciale », à commencer par le nom de l’entreprise qui est cité dix fois (10 fois, oui, j’ai compté).
Le contexte du stress hydrique actuel et l’article, qui vient juste après et publié le même jour, annonçant le possible rationnement de l’eau (« L’alimentation en eau potable sera rationalisée, annonce le DG de l’ADE ») finissent par poser les jalons d’un placement de produit en vue de l’obtention d’un marché (ici production de l’eau).
Dans l’absolu, ce n’est pas un problème en soi, vu que les sites gratuits ont besoin de financements. Ceux-ci sont apportés par la publicité multiformes. On n’a pas encore réinventé le fil à couper le beurre.
Cependant, dans le cas du publireportage, la frontière est ténue entre l’article d’information et l’article sponsorisé. On ne s’en rend pas compte, si ce n’est pas indiqué au préalable, et si on n’y fait pas attention.
C’est l’une des raisons qui font que cette information -article sponsorisé- doit être mentionnée dès le départ d’une façon claire et doit être visible avant de cliquer sur l’article, afin que le lecteur le lise en ayant à l’esprit que c’est un article rémunéré, écrit par la rédaction avec « l’aide » de la marque/entreprise ou par une agence de communication. L’éthique journalistique l’exige. La loi sur la publicité l’impose.
Personnellement, sachant que l’information de qualité a un prix, et pour soutenir 24hdz, je cliquerai sur un tel publireportage, mais je veux le faire en connaissance de cause et dans le respect de mes données personnelles.
Mes salutations à toute la rédaction.