Les « influenceurs » et « influenceuses » peuvent désormais profiter d’un statut légal à part entière et prétendre à un registre de commerce. Un nouveau code d’activité qui leur est dédié a été ajouté à la nomenclature du Centre national du Registre du Commerce (CNRC).
Le CNRC explique ainsi cette activité, répertoriée sous le code 617040, comme « activité à travers laquelle une personne exprime un point de vue ou donne des conseils (par écrit, audio et/ou visuel) dans un domaine spécifique et selon un style ou un traitement qui lui sont propres et que son audience identifie ».
L’Algérie connait depuis quelques années l’émergence des « influenceurs ». Des Youtubeurs se sont faits connaître à travers leurs vidéos tandis que d’autres se sont distingués sur Instagram grâce à un contenu portant sur des thématiques particulières. Selon les sujets traités par chacun et leur notoriété, les influenceurs, sont ainsi sollicités par des marques à des buts promotionnels.
Assimilée à l’entrepreneuriat, cette activité devient surtout un incontournable dans les stratégies de communication ou encore du marketing d’influence chez plusieurs marques. Celles-ci trouvent ainsi un meilleur engagement à leurs offres et actions lorsque leurs produits est présenté par un « internaute » plus proche de ses followers qu’une publicité traditionnelle.
Avis mitigés autour de l’activité »influenceurs »
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle suscite des avis mitigés. Les professionnels des domaines du marketing ou des technologies de l’information et de la communication (TIC) y voient un pas positif, estimant que les influenceurs pourront désormais prétendre à un statut de freelancer et facturer eux-mêmes leurs prestations.
D’autres ironisent sur le fait que ces opérateurs devront à leur tour « passer à la caisse » des impôts, en devant cotiser et régler les charges liées à la création d’entreprise.
Des internautes estiment plutôt que c’est « une tentative de drainer l’argent » gagné par ces opérateurs et de le faire taxer.