Pétrole : les cours terminent la semaine impactés par la pandémie et la baisse de la production libyenne

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Les cours du pétrole terminent la semaine sur des inquiétudes sur la demande asiatique en raison de la pandémie de coronavirus et la réduction de la production libyenne
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Les cours du pétrole terminent la semaine sur des inquiétudes sur la demande asiatique en raison de la pandémie de coronavirus et la réduction de la production libyenne.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 65,40 dollars à Londres, en progression de 0,12% par rapport à la clôture du 21 avril. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois, a grappillé 0,13%, à 61,43 dollars.

« Les investisseurs s’inquiètent de l’explosion des cas de Covid-19 en Inde », a souligné Naeem Aslam, analyste d’Avatrade.

Le pays a annoncé jeudi près de 315.000 nouveaux cas de Covid-19 recensés sur 24 heures, un record mondial.

A son pic en 2019, l’Inde consommait plus de 5 millions de barils par jour, ce qui la place au troisième rang derrière les Etats-Unis et la Chine, d’après les chiffres du géant pétrolier BP.

Le pétrole face aux nouvelles vagues du Covid-19

Sur la décennie qui précédait, 2008 – 2018, la croissance annuelle de la consommation de brut dans le pays a été de 5%, selon la même source.

Le Japon, aussi, subit une nouvelle vague d’infections et un nouvel état d’urgence pourrait être déclaré ce 23 avril dans certains départements, dont Tokyo et Osaka.

La hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis, selon des chiffres diffusés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), a également pesé sur les cours du pétrole en fin de semaine.

Les réserves commerciales de brut ont progressé de 600.000 barils la semaine passée, déjouant les attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 3,55 millions. Il s’agit de leur première augmentation depuis un mois.

Cependant, les cours de l’or noir ont été soutenus par les craintes autour d’une baisse de l’offre libyenne. « La Libye continue de faire face à des vents contraires alors qu’elle tâche de maintenir ses capacités d’exportation et de production avec une chute des cargaisons attendue dans les prochaines semaines », note Robbie Fraser de Schneider Electric.

La production et l’exportation de l’un des principaux terminaux pétroliers de l’est du pays ont été interrompues site au blocage du budget par la chambre des représentants.

Cette interruption consolide la querelle de l’entreprise avec la banque centrale qui refuse de débloquer le secteur pétrolier, pourtant vital pour l’économie du pays, déjà en difficulté.

La chambre des représentants libyenne a 10 jours pour proposer un nouveau budget. Cette situation crée des incertitudes et déséquilibre l’offre mondiale.

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