Les mouvements de protestations que connaissent plusieurs secteurs notamment l’éducation nationale, le secteur de la santé, celui de la Poste et la protection civile ont poussé le gouvernement de Abdelaziz Djerad à monter au créneau.
Dans un communiqué ponctuant sa réunion hebdomadaire, le gouvernement dirigé par Abdelaziz Djerad a souligné avoir noté « ces derniers temps une augmentation des protestations syndicales, derrière lesquelles se trouvent parfois des organisations syndicales non agréées, soulevant certaines revendications, dont les demandeurs sont pertinemment conscients qu’elles ne sont pas réalisables, témoignant ainsi de l’état de négligence que de nombreux secteurs ont connu depuis plus de 15 ans ».
Le chef de l’Etat, indique-t-on de même source, a déjà abordé « un grand nombre de problèmes et difficultés qu’il est demandé de traiter dans le cadre de ces protestations » et pour lesquels « il s’était engagé à œuvrer pour leur trouver des solutions appropriées, et sont même incluses au sein des engagements qu’il avait annoncés lors de son élection ».
« Manœuvre » pour « perturber le climat de changements », selon le gouvernement Djerad
Même si le Gouvernement reconnait l’exercice des libertés syndicales et la constitutionnalité de ce droit, il qualifie d’«abusif et arbitraire» le recours à ce droit consacré par la loi fondamental. Pour le gouvernement Djerad, ces grèves ne seront que « contre-productives ».
Le Gouvernement n’hésitera pas à prêter aux grévistes de mauvaises intentions. L’obstination à suivre « cette approche exagérée », souligne le même communiqué, ne peut être considérée que comme une manœuvre visant à servir des objectifs clairs, même s’ils ne sont pas déclarés, visant à perturber le climat de changement que les pouvoirs publics ont initié ».
Le Gouvernement Djerad qui ne semble avoir aucune réponse aux revendications sociales des grévistes, se dit, cependant, « ouvert » pour « le dialogue avec les différents partenaires sociaux ». Seul moyen « de conforter la paix sociale qui demeure une condition nécessaire à la réalisation de la croissance économique souhaitée ».
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