Cinéma: « Héliopolis » de Djaâfar Gacem en salles à partir du 20 mai

1
Le long métrage de fiction "Héliopolis", un drame historique du réalisateur algérien Djaâfar Gacem sortira en salles à partir du 20 mai
Google Actualites 24H Algerie

Le long métrage « Héliopolis », un fiction historique du réalisateur algérien Djaâfar Gacem sortira en salles à partir du 20 mai prochain, a annoncé le Centre algérien de développement du cinéma (Cadc), producteur du film.

Diffusé en novembre dernier lors d’une projection réservée à la presse, la fiction Héliopolis du nom d’un village colonial à Guelma, se base sur des faits historiques réels de l’Algérie d’avant la seconde guerre mondiale.

Premier long métrage de fiction de Djaâfer Gacem, Héliopolis met en scène en 116 mn les « divergences » de vues existantes dans la société d’antan, relatées à travers Mokdad Zenati, fils de « Gaïd » assimilationniste acquis aux thèses du rapprochement avec la France coloniale, et propriétaire terrien dans la bourgade d’Héliopolis, et « Mahfoud » son fils, aux idées anticolonialistes et indépendantistes.

Héliopolis, une fiction historique

Emprisonné pour avoir participé à l’organisation de manifestations, Mahfoud est exécuté avec ses camarades devant le regard impuissant de son père, incarné par Aziz Boukrouni, qui décide alors de revenir à sa propriété et prendre son fusil pour se défendre contre les milices françaises.

Revenant sur les raisons qui ont mené aux manifestations du 8 mai 1945, le film est un « rappel » sur les massacres perpétrés par les forces d’occupation françaises à Sétif, Guelma et Kherrata. A l’affiche de ce drame historique, une pléiade d’acteurs algériens, dont Aziz Boukrouni, Mehdi Ramdani, Souhila Maalem, Mourad Oudjit, Mohamed Frimehdi, Nasreddine Djoudi et Fodhil Assoul en plus de quelques comédiens français. Les scènes du film, déroulées en grande partie à Sidi Bel Abbès, ont été appuyées par des décors « savamment réalisés » qui ont reproduit l’époque coloniale, et une musique signée Armand Amar qui a su illustrer les événements dans leur contexte historique.

Egalement scénariste, Djaâfar Gacem a forgé sa notoriété à travers la réalisation de plusieurs sitcoms et séries télévisées à succès notamment « Nass Mlah City », « liqae maâ El Qadar », « Djemai Family » et « Achour El Acher », une des productions les plus regardées de la télévision pendant le ramadhan sur les chaînes algériennes.

Article précédentLa Russie va tourner le premier film dans l’espace
Article suivant13 mai 1958: Le mythe de l’Algérie française

1 commentaire

Laisser un commentaire