Le mouvement Rachad et le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) seront désormais considérées comme « organisations terroristes ». La décision a été prise lors du Haut Conseil de sécurité, présidé ce mardi 18 mai 2021 par Abdelmadjid Tebboune, durant lequel d’autres mesures ont été annoncées.
Par ailleurs, il a été annoncé le maintien de la fermeture des frontières terrestres du pays, « sauf en cas de nécessité ».
Le Haut Conseil de Sécurité (HSC) s’est réuni ce mardi en session ordinaire. Le président Tebboune, les autres membres du gouvernement et responsables du ministère de la Défense nationale (MDN) ont passé en revue les dispositions liées à la réouverture des frontières et les conditions imposées aux voyageurs, qui seront déterminées dans un décret, annonce un communiqué de la Présidence.
Il a été décidé de maintenir la frontière terrestre « sauf en cas de nécessité ».
Rachad et le MAK accusés de vouloir « porter atteinte à la stabilité du pays »
Le communiqué poursuit que le Haut conseil de sécurité a également abordé « les actes hostiles et incitatives commises par les mouvements MAK et Rachad, qui visent à déstabiliser le pays et porter atteinte à sa sécurité ». Dans ce contexte, « il a été décidé de les classer comme organisations terroristes et de les traiter comme tel ».
Le Haut conseil de sécurité a également passé en revu « les préparatifs des législatives du 13 juin ». Le président Tebboune a « exprimé sa satisfaction quant aux efforts consentis par les institutions pour garantir la tenue de ce rendez-vous électoral dans des conditions idéales ».
Les hautes autorités du pays franchissent ainsi une nouvelle étape. Le mouvement Rachad était déjà dans le viseur, particulièrement après le retour du mouvement populaire au début de l’année en cours. Des cofondateurs font ainsi l’objet d’un mandat d’arrêt international tandis que plusieurs manifestants du Hirak et militants, interpellés, se sont vus reprochés leur « relation » avec ce mouvement.
Certains ont même été accusés de « complot contre l’Etat« .
Idem pour le mouvement indépendantiste du MAK, dont le président, Ferhat Mehenni, est en garde à vue dans un commissariat du 17e arrondissement à Paris (France). Des militants et manifestants interpellés durant des manifestations du Hirak se sont vus être accusés d’avoir des liens avec le MAK, à l’image de Walid Nekkiche, innocenté de ces accusations lors de son procès.
Le mouvement est notamment accusé par les services de sécurité d’être à l’origine « d’actes subversifs », « d’infiltrer » les manifestations du Hirak et, selon une récente interview avec un individu présenté comme étant un ex-membre du MAK, de procéder au « trafic d’armes ».
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