6.000 nouveaux concentrateurs d’oxygène seront réceptionnés prochaine, a annoncé ce jeudi le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, lors d’une rencontre d’évaluation, tenue en visioconférence, avec les directeurs locaux de la Santé.
Face à la situation épidémiologique « inquiétante », il est impératif de travailler « d’arrache-pied et dans le calme » afin de sortir de cette crise avec « un minimum de pertes humaines », a indiqué Abderrahmane Benbouzid .
Revenant sur cette acquisition, de 6 000 concentrateurs d’oxygène, le premier responsable du secteur a insisté sur le fait que « ce n’est pas facile compte tenu de la demande importante à travers le monde, notamment par les grandes puissances ».
Abderrahmane Benbouzid , affirme que le problème majeur des hôpitaux est le manque d’oxygène
Le ministre de la Santé a affirmé que « le problème majeur dont souffrent les hôpitaux algériens actuellement est le manque d’oxygène et non les lits », exhortant à « la coopération entre tous pour surpasser cette crise en rassurant le citoyen loin de tout stress et discours pessimistes.
A ce propos, le ministre a appelé les directeurs de la Santé à réquisitionner des hôtels et d’autres infrastructures pour l’accueil des malades covid-19 qui ne nécessitent pas plus de 10 litres d’oxygène, et ce, pour permettre aux hôpitaux de se consacrer à la prise en charge des cas plus difficiles et compliqués.
Le ministre a fait état, en outre, de contacts avec les ambassadeurs algériens en Italie, Belgique, Allemagne, France et Espagne, pour l’acquisition de concentrateurs et de générateurs d’oxygène auprès des producteurs de cette matière vitale « dans les plus brefs délais ».
Pour rappel, un premier lot de 1050 concentrateurs d’oxygène à usage individuel a été réceptionné dimanche, en attendant la réception graduelle de 9.000 autres unités dans deux semaines.
[…] à Alger, que l’Etat avait pris « une série de mesures » pour assurer la disponibilité de l’oxygène dans les établissements hospitaliers et répondre la demande croissante due à la recrudescence […]