Le président américain Joe Biden rencontrera les dirigeants africains en 2022

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Le président américain Joe Biden rencontrera les dirigeants africains en 2022
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Joe Biden rencontrera les dirigeants africains l’année prochaine. Un deuxième sommet des dirigeants États-Unis-Afrique aura lieu en 2022.
« Ce sommet s’inscrit dans le cadre des actions de renforcement des liens avec les partenaires africains sur la base des principes de respect mutuel et d’intérêts et de valeurs communs. Ce sera également l’occasion d’écouter et de collaborer avec nos homologues africains dans des domaines clés que les États-Unis et l’Afrique définissent comme essentiels pour l’avenir du continent et de notre communauté mondiale », annonce le Département d’Etat américain dans un communiqué, rendu public vendredi 19 novembre. Le premier sommet USA-Afrique a eu lieu en août 2014 à Washington.


Pour le prochain sommet, il sera question de redynamisation des « partenariats et des alliances mondiaux » de Washington. Actuellement, le secrétaire d’État américain est en tournée en Afrique qui le conduit au Nigéria, au Kenya et au Sénégal. A Abuja, au Nigéria, Antony Blinken a rencontré les représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a prononcé un discours intitulé « Les États-Unis et l’Afrique : bâtir un partenariat du XXIe siècle ».


« Il est temps d’arrêter de traiter l’Afrique comme un sujet de géopolitique »

Les grandes lignes de ce partenariat y sont tracées. « Les États-Unis savent que, pour la plupart des défis urgents et des opportunités qui se présentent à nous, l’Afrique jouera un rôle décisif. Nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs dans le monde, qu’il s’agisse de mettre fin à la pandémie de COVID-19, de construire une économie mondiale forte et inclusive, de lutter contre la crise climatique ou de revitaliser la démocratie et de défendre les droits humains, sans le leadership des gouvernements, des institutions et des citoyens africains », a soutenu le chef de la diplomatie américaine.

Selon lui, l’Union africaine (UA), la CEDEAO, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) devraient jouer un rôle plus important.  « Elles devraient avoir une voix plus importante dans les débats mondiaux. Et d’ajouter : « Les États-Unis sont convaincus qu’il est temps d’arrêter de traiter l’Afrique comme un sujet de géopolitique, et de commencer à la traiter comme l’acteur géopolitique majeur qu’elle est devenue », a-t-il dit.

En 2050, un habitant de la planète sur quatre sera africain

Il a précisé que d’ici 2025, plus de la moitié de la population africaine aura moins de 25 ans. « D’ici 2050, un habitant de la planète sur quatre sera africain. Et le Nigeria dépassera les États-Unis pour devenir le troisième pays le plus peuplé du monde », a-t-il précisé.

Et d’ajouter : « L’Afrique est en passe de devenir l’une des régions économiques les plus importantes du monde. Lorsque la Zone de libre-échange continentale africaine (ZECLAF), composée de 54 pays, sera pleinement mise en œuvre, elle constituera le cinquième bloc économique du monde par la taille, ce qui représentera une énorme source d’emplois, de consommateurs, d’innovation et de pouvoir pour façonner l’économie mondiale ».

Antony Blinken est revenu sur les conflits et les menaces sur la sécurité et la stabilité des pays africains : « Les menaces que constituent les extrémistes violents, les criminels, les conflits internes armés  sont très réelles, très présentes dans la vie des gens. Tout comme l’est leur capacité de déstabiliser des pays et des régions, de saper le développement et de déclencher des catastrophes humanitaires ».

« S’attaquer aux causes qui sous-tendent les conflits »

Selon lui, la réponse réside en partie dans l’existence de forces de sécurité et de services locaux d’application de la loi « qui soient efficaces et professionnels, capables de protéger les citoyens tout en respectant les droits humains ».
« Et nombreux sont nos partenaires à travers l’Afrique qui souhaitent renforcer leurs capacités dans ces domaines. Mais il est tout aussi important, voire plus, de s’attaquer aux causes qui sous-tendent les conflits. On ne peut pas tout résoudre avec des forces armées plus nombreuses ou mieux équipées. Et les efforts déployés pour lutter contre l’extrémisme violent ont parfois eu l’effet pervers de porter atteinte aux droits des gens, ce qui ajoute aux griefs et entretient les cycles de violence », a-t-il noté.


Et de poursuivre : « Nous pensons que nous pouvons arriver à de meilleurs résultats en affrontant l’insécurité si nous collaborons pour élargir les opportunités économiques, en particulier pour les jeunes et d’autres encore qui, en désespoir de cause, pourraient être attirés par les activités criminelles, estimant n’avoir aucun autre choix. Et pour résoudre les conflits, nous sommes prêts à soutenir une diplomatie rapide et soutenue avec les dirigeants nationaux ; avec les organisations régionales ; avec les alliés internationaux et les citoyens de nos partenaires – y compris les femmes qui doivent toujours être présentes à la table quand la paix se négocie ; et aussi avec les institutions internationales, y compris les Nations unies ».

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