Le bilan de ce 30 novembre fait état de 187 nouveaux contaminés au coronavirus, 155 guérisons et 7 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, selon le ministère de la Santé.
Le total des cas confirmés en Algérie s’élève à 211968 cas alors que le nombre des décès a atteint 6072 cas.
L’institut Pasteur appelle à se faire vacciner pour mieux contrôler la circulation du Virus
L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a rappelé ce 27 novembre la nécessite de se faire vacciner pour un meilleur contrôle de la circulation des virus et de leurs variants, notamment le variant B.1.1.529 (Omicron), signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre dernier.
« Les mesures barrières (port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) gardent toute leur importance face à cette pandémie », a souligné l’IPA dans une note, mettant en garde que « plus le virus circule, plus la probabilité d’apparition de variants est élevée ».
Le nombre des nouveaux contaminés annonce une quatrième vague de coronavirus en Algérie
Des experts de l’Agence nationale de veille sanitaire, du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus en Algérie et d’établissements hospitaliers et de santé ont affirmé, lundi 15 novembre à Alger, que les indicateurs épidémiologiques actuels annoncent une quatrième vague.
Le directeur général de la veille sanitaire, Pr Kamel Sanhadji n’a pas écarté de quatrième vague en Algérie, le virus « étant encore répandu même avec un taux relativement faible », se référant à l’expérience de certains pays européens ayant traversé une quatrième vague et en sont à la cinquième.
Les indicateurs scientifiques qui se réfèrent aux données des services hospitaliers de réanimation et de consultation et au taux de propagation du virus des dernières semaines, annoncent une quatrième vague en Algérie, d’autant que l’indice de transmission a dépassé un cas ces derniers jours, précise l’expert qui appelle à la vigilance pour faire face à cette situation épidémiologique, qui intervient généralement en décalage avec celle des pays européens.
13 millions de vaccins disponibles en Algérie
Au 10 octobre 2021, plus 10,7 millions de doses de vaccins ont été administrées : 6 254 204 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, soit 31,3 % de l’objectif arrêté dans la stratégie du gouvernement algérien qui est de 20 millions d’individus (correspondant à 70 % des personnes âgées de plus de 18 ans), parmi lesquels 4 539 059 personnes sont désormais entièrement vaccinées, soit 22,7 % de cette population cible et 10,2 % de la population totale algérienne.
Le premier responsable du secteur, Abderrahmane Benbouzid avait indiqué que 13 millions de dose de vaccins sont disponibles actuellement en Algérie. Cependant a vaccination anti coronavirus n’atteint toujours pas la visite de croisière. Et pour causse! Les Algériens semblent garder les mêmes appréhensions et les mêmes hésitations sur les vaccins contre le coronavirus.
La multiplication des appels des responsables du secteur de la santé ne semble pas trouver grand écho au sien de la société. Malgré la disponibilité de 13 millions de doses, les Algériens se montrent encore réticents vis-à-vis de la vaccination. Si le ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid, n’est pas favorable à instaurer l’obligation vaccinale, d’autres professionnels du secteur, appellent franchement à changer de stratégie pour mener à bien la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie.
Abderrahmane Benbouzid, a déploré il y a quelques jours le peu d’adhésion populaire à la campagne de vaccination, reste, cependant sur la ligne gouvernementale: la vaccination ne sera pas obligatoire pour le moment. «Nous ne voulons pas forcer les gens à se faire vacciner », affirme le ministre de la Santé, qui en appelle à la conscience collective. Abderrahmane Benbouzid préfère que la population algérienne prenne conscience et fasse volontairement le vaccin.
Toutefois, suggère-t-il, «dans le cas où les choses seraient dans une situation fâcheuse, pourquoi ne pas imposer le pass vaccinal pour certaines choses».
