L’Algérie envisage de créer de nouveaux câbles sous-marins internationaux pour la connexion à Internet avec des pays européens.
La mesure a été évoquée par le président Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres, réuni dimanche 5 décembre.
Quatre câbles assurent actuellement la bande passante internationale pour l’Algérie.
Il s’agit, entre autres, de SeaMeWe 4 (South East Asia-Middle East-Western Europe 4), un câble sous-marin de télécommunication en fibre optique long de 20.000 km, reliant plusieurs pays d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique du nord et d’Europe. En Algérie, le point de réception de ce câble est à Annaba. En septembre 2021, il a été mis en maintenance pour dix jours.
Sécuriser la bande passante
« Sur un plan stratégique, Algérie Télécom continue d’engager d’importants investissements qui vont lui permettre d’augmenter substantiellement ses capacités en bande passante internationale et de les sécuriser. C’est grâce à cette approche que les deux augmentations de vitesse effectuées en 2021 ont été possibles », a précisé l’opérateur public en annonçant cette opération de maintenance.
Lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a donné des instructions pour remplacer les câbles en cuivre par la fibre optique « dans les plus brefs délais ».
Techniquement, les câbles en fibre optique transportent plus de données que les câbles en cuivre. De plus, la fibre optique, qui est insensible aux interférences, est idéale pour des applications haut débit permettant le transfert rapide de fichiers volumineux.
Le président Tebboune a souligné la nécessité d’améliorer et de renforcer le débit internet, notamment au niveau des établissements financiers pour encourager le paiement électronique dans divers domaines. Il a toutefois valorisé l’amélioration du débit internet en Algérie « réalisée depuis 2020 ».