Les cours du pétrole étaient en hausse mardi, au lendemain d’une forte baisse, le marché évoluant de façon erratique au gré des éléments sur l’impact du nouveau variant du Covid-19 sur la demande, tandis que le gaz européen battait un nouveau record.
A la mi-journée, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février avançait de 1,08% à 72,29 dollars. A New York, le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,33% à 69,52 dollars. La veille, le Brent a perdu 3,71% et le WTI 2,72%.
Les prix de référence du brut augmentent légèrement mardi, constatent des analystes, mais, selon eux, les investisseurs restent inquiets de la propagation rapide du variant Omicron du Covid-19 dans le monde, qui pourrait potentiellement réduire la demande de carburant. Cette nouvelle souche détectée fin novembre en Afrique du Sud est désormais largement majoritaire aux Etats-Unis, selon des données des autorités sanitaires américaines diffusées lundi soir.
Elle représentait 73,2% des nouvelles infections au Covid-19 dans le pays, contre 12,6% la semaine précédente.
Les investisseurs surveillaient également les prix du gaz, qui approchaient mardi de leurs précédents records historiques atteints le 6 octobre. Le cours européen de référence, le TTF néerlandais, a touché dans la matinée 162,775 euros le mégawattheure (MWh), soit une hausse d’un peu plus de 10% par rapport à la clôture la veille, battant son record précédent du 6 octobre.