La CAN camerounaise se poursuit comme elle a commencé. Dans la plus grande des indécisions. Les huitièmes de finale restent ouvertes à souhait. Les équipes considérées comme modestes, sortent à l’occasion le grand jeu et mettent à mal les favoris au sacre final.
Les performances de la Gambie pour sa première participation et celle des Comores, malgré sa sortie face au pays organisateur, resteront indéniablement comme des faits marquants de cette cuvée 2022.
Lundi, les scorpions ont littéralement piqué la Guinée qu’ils ont endormie pratiquement tout le match. A leur réveil le Silly privé de son maître à jouer Nabi Keita n’a rien pu faire.
De leur côté, les Comores ont littéralement écrit l’une des plus belle histoire de cette CAN. Et leur « faux » gardien de but Al-Hadhur restera dans les annales de la Coupe d’Afrique des Nations. Après sa performance incroyable face au Cameroun, son image a fait le tour du monde.
La suite de la CAN reste agréable à suivre. Tant le pronostic demeure ardu. Mais certains, au lieu d’en prendre du plaisir, préfèrent ressasser le passé. Certains qui avaient fortement encouragé en janvier Eto’o à aller de l’avant face aux pressions, se retournent aujourd’hui contre lui et son pays le Cameroun. Avec des accusations à peine voilées de complot et autres manipulations.
Le chauvinisme dans le football étant une réalité établie depuis sa création, il est difficile de garder sa lucidité. Et d’accepter des conditions certes très loin d’être parfaites mais qui sont celles de l’Afrique en évolution.
On savait que cette CAN camerounaise était mal préparée et que le Cameroun souffrait encore de lacunes, compliquées par la pandémie mondiale. Mais il fallait que la compétition se fasse même dans des conditions non idéales.
Aujourd’hui que la désorganisation a même provoqué des drames à l’entrée du grand stade de Yaoundé, il y a du grain à moudre pour les détracteurs. Comme d’habitude, on utilise les tragédies pour stigmatiser davantage l’Afrique.
