Près de 20 millions de permis de conduire en circulation en Algérie

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Près de 20 millions de permis de conduire en circulation en Algérie
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Entre 18 et 20 millions de permis de conduire sont en circulation en Algérie.


« Chaque année, nous enregistrons entre 2 et 3 millions candidats pour les trois examens du permis de conduire (code, manœuvre et conduite). Le nombre annuel de ceux qui obtiennent le permis de conduire est de de 500.000 à 600.000 », a déclaré, ce mercredi 26 janvier, à Echourouk news, Abdelghani Hamani, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports.


Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a annoncé, lundi 24 janvier, l’annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire par les commissions de wilaya, à compter du 1er février 2022.


« Dans la loi sur la circulation routière de 2017, les commissions de wilayas ont été supprimées. Le système du permis à points a été retenu dans cette loi. Les commissions ont été maintenues puisque nous avons constaté que le système de permis à points exigeait la mise en place d’un dispositif informatique et des moyens par le ministère de l’Intérieur. Mais, comme nous avons constaté que les conducteurs professionnels éprouvent des difficultés (après le retrait du permis), nous avons décidé de supprimer les commissions en attendant l’application de la procédure du permis à points », a précisé Abdelghani Hamani.


Fatma Khelaf, chargée de la communication de la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR), a indiqué, dans une déclaration à l’APS mardi 25 janvier, que  la décision d’annulation de la mesure de suspension et de retrait du permis de conduire par les commissions de wilaya spécialisées était «provisoire », jusqu’à la mise en place du système du permis à points.

« Il s’agit de simplifier les mesures administratives au profit des conducteurs et d’alléger la charge sur les services sécuritaires et administratifs dans le traitement des dossiers relatifs aux infractions pour se consacrer à la lutte contre l’insécurité routière, en sus d’encourager les contrevenants à payer leurs amendes forfaitaires, en contrepartie de la récupération immédiate de leurs permis », a-t-elle précisé.


Par ailleurs, Abdelghani Hamani a évoqué la préparation de plans de transport et de circulation pour réduire les embouteillages à l’intérieur des grands centres urbains. « Le plan de transport concerne les transporteurs. Il y aura affectation de lignes. Pour le plan de circulation, il s’agit de mettre en place un système de signalement dans des points précis dans les grandes villes. A Alger, il existe un projet appelé « centre de régulation » pour organiser la circulation automobile avec les feux tricolores qui détectent le débit avec précision », a-t-il indiqué. 

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1 commentaire

  1. Toutes ces mesures ont été annoncées par les gouvernements précédents sans qu’aucune mesure ne soit prise, est ce de l’incompétence ou des annonces de circonstance ?
    La solution est d’impliquer les sociétés d’assurance qui puissent suspendre à quiconque son assurance pour avoir commis une faute grave. Le gendarme ayant constaté la faute pourra la signaler sur le contrat d’assurance lequel sera exigé par la société d’assurance à l’effet d’un renouvellement.
    Autre proposition faisable , l’établissement d’un carnet de bord pour chaque véhicule où seront portees toutes les infractions . Ce document a été adopté par certains pays , notamment les pays de l’est où sont portés aussi toutes les dégâts matériels dûs à des accidents.
    Par ce carnet de bord , on protège aussi le futur acquéreur qui voudrait acheter ce véhicule.

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