La patronat algérien se renforce avec une nouvelle organisation patronale. Un Conseil du renouveau économique algérien (CREA), une nouvelle organisation syndicale patronale qui aspire à contribuer « activement » à la transition économique de l’Algérie, a été créé ce samedi 19 février à Alger, à l’initiative de dirigeants d’entreprises nationales publiques et privées.
Réunis en assemblée générale constitutive au Centre International des Conférence (CIC, Abdelatif-Rahal), les membres fondateurs du CREA ont élu le Directeur général des laboratoires Vénus, Kamel Moula, comme président pour un mandat de trois (03) ans, a annoncé M. Moula lors d’une conférence de presse sanctionnant l’assemblée. Vingt-neuf (29) membres du bureau exécutif ont également été élus lors de cette assemblée générale constitutive, a-t-il ajouté.
Des entreprises publiques, des entreprises privées, des startups et des entrepreneurs engagées, ont fait le choix de se fédérer pour créer ce nouveau regroupement du patronat baptisé Conseil, car « conscients des opportunités d’émergence économique existantes » et en « prenant acte de la volonté ferme du Président de la République d’établir un climat des affaires serein et attractif et de sa démarche entreprise pour la construction d’une Algérie économiquement nouvelle », ont expliqué les initiateurs du CREA.
Le CREA s’attellera à « devenir un acteur important dans notre communauté d’affaires nationale et un vis-à-vis, représentant les entreprises, fort et organisé capable d’établir un dialogue permanent et constructif avec les pouvoirs publics pour offrir aux Algériens de l’emploi, des produits et services de qualité ainsi que du pouvoir d’achat, et soulever les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques dans l’exercice de la création de valeur », ont-ils souligné.
Les défis du CREA porteront sur « toutes les filières » participant à l’édification d’une économie forte, avec entre autres, « une agriculture et une pêche fortes et diversifiées garantissant la sécurité alimentaire de l’Algérie et constituant un socle solide pour l’industrie agro-alimentaire, des infrastructures et moyens logistiques permettant aux opérateurs d’optimiser les échanges, et une industrie manufacturière fortement intégrée, performante et fondée sur la haute valeur ajoutée ».
Ces défis porteront aussi sur « une économie de l’innovation exploitant tout le potentiel de la jeunesse prêt à fonder des startups et à attaquer les marchés internationaux, des services et un système bancaire modernes répondant aux aspirations des opérateurs et usagers algériens, un mix énergétique exploitant au mieux les ressources notamment renouvelables, et un secteur minier comme nouveau pilier des exportations et de la transformation ».
Le CREA, nouvel représentant du patronat algérien, sera également « un outil de promotion de l’Algérie, grâce à des partenariats de qualité dans le monde et à l’implication de la communauté nationale établie à l’étranger ».