De premiers vols vers des pays du Maghreb et du Moyen-Orient ont commencé ce 1er mars à rapatrier des citoyens qui vivaient en Ukraine, au sixième jour de l’offensive russe ayant poussé des centaines de milliers de personnes sur les routes de l’exode.
Un premier avion effectuant un rapatriement a atterri mardi matin à l’aéroport de Téhéran en provenance de Pologne, avec à son bord 100 passagers dont des étudiants, a rapporté le média d’Etat iranien Irna.
Ils ont été accueillis par des responsables et des proches, dont certains venus avec des bouquets de fleurs, d’après des images diffusées par la télévision d’Etat. En Jordanie, une cellule de crise a été créée pour assister les quelque 3.500 Jordaniens installés en Ukraine qui chercheraient à quitter le pays.
Selon le ministère des Affaires étrangères, 415 Jordaniens ont déjà fui ces derniers jours. Des étudiants égyptiens doivent également être rapatriés prochainement, alors que l’Egypte, le plus peuplé des pays arabes, compte 6.000 ressortissants en Ukraine, dont plus de la moitié sont des étudiants, en majorité inscrits à Kharkiv (nord-est). Les universités ukrainiennes sont très prisées des étudiants du monde arabe et au-delà, notamment pour les études de médecine et d’ingénierie.
Un cauchemar
En Tunisie, un premier groupe de 106 étudiants est arrivé mardi à Tunis à bord d’un avion militaire spécialement affrété en provenance de Bucarest. Ils ont été accueillis à leur arrivée par des parents émus et visiblement soulagés après avoir connu plusieurs jours d’angoisse, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Selon le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jarandi, venu les accueillir à l’aéroport, 480 autres étudiants tunisiens doivent être rapatriés prochainement à bord d’avions en provenance de Roumanie et de Pologne. « On a vécu un cauchemar, dans des conditions de guerre exceptionnelles », a affirmé à l’AFP Aymen Badri, étudiant en ingénierie informatique.
Le Maroc qui compte une forte communauté d’expatriés en Ukraine avec au moins 12.000 personnes, doit commencer à rapatrier ses ressortissants qui le désirent à partir de mercredi avec trois vols spéciaux au départ de Varsovie, de Bucarest et de Budapest.
L’Algérie et la Libye ont pour leur part mis en place un dispositif pour faciliter le départ vers des pays limitrophes de l’Ukraine, mais aucun vol de rapatriement n’est programmé pour l’heure.
Côté palestinien, le ministère des Affaires étrangères a indiqué être mobilisé pour aider quelque 2.600 Palestiniens, parmi lesquels des centaines d’étudiants.
Plus de 660.000 personnes fuyant l’invasion russe ont afflué vers les pays voisins de l’Ukraine, un compteur qui augmente de façon « exponentielle », a alerté mardi le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Sommes nous , en Algérie, les derniers de la classe ? Sachant que la vie des étudiants , sans cette crise , en Ukraine est un véritable calvaire. En effet des témoignages glass ans révèlent que des bandes de jeunes neo-fascistes s’attaquent à tout africains et nord africains qui se permet une sortie en ville . Le summum de cette situation s’est révélé aux frontières pour ceux , africains, qui veulent quitter l’Ukraine . La situation des Africains à la frontière polonaise montre clairement que le NON au racisme n’a jamais été qu’un slogan creux. Sinon comment comprendre qu’on en soit arrivé là? Voir des jeunes Africains supplier à genoux des militaires polonais pour passer la frontière et se mettre en sécurité est choquant »,
Vite, chaque état africain doit aller récupérer ses ressortissants en Ukraine sinon ça sera non assistance à personne en danger. Tous les chefs des états africains doivent voir les vidéos ou leurs compatriotes sont victimes de racisme pendant cette fuite.