Le pétrole montait fortement ce 8 mars sans s’approcher pour l’instant du sommet atteint la veille dans un marché volatil, en réaction à un possible embargo américain sur le brut russe à cause de la crise ukrainienne.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 3,34% à 127,32 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril gagnait 2,87% à 122,83 dollars.
Les investisseurs sont focalisés sur l’idée que le pétrole pourrait être touché directement par des sanctions venues des Etats-Unis ou de l’Union européenne.
La presse financière rapporte que les Etats-Unis s’apprêteraient à mettre en place un embargo sur le pétrole russe, sans le soutien de l’Union européenne, explique des analystes notant que les Etats-Unis, premier producteur mondial, sont bien moins dépendants des exportations russes.
Deuxième exportateur mondial, « la Russie n’est pas un producteur dont les extractions peuvent être aisément compensées par d’autres », soulignent-ils. Volatil, le cours du gaz européen, qui avait atteint lundi un sommet historique à 345 euros le mégawattheure, s’inscrivait en baisse de 12% mardi à 199,35 euros.
Selon les analystes, le marché a été en partie rassuré par le chancelier allemand qui a affirmé que les sanctions ne toucheraient pas le gaz.