Au fil de la crise ukrainienne: Quand sonnera l’heure des comptes pour Zelensky

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Au fil de la crise ukrainienne: Quand sonnera l'heure des comptes pour Zelensky
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La guerre en Ukraine se terminera, tôt ou tard, par un accord qui devrait, en gros, consacrer les exigences russes : neutralisation de l’Ukraine (la non adhésion à l’OTAN est déjà acceptée par la partie ukrainienne ), garanties de sécurité mutuelles, accord au cas par cas sur les territoires russophones (la Crimée devrait rester russe).

A ce moment là, l’Ukraine, sortie de la ferveur de la guerre, sera tentée de poser la question à son président Volodymyr Zelensky : pourquoi être passé par toutes ces destructions, ces drames, pour finalement aller à un accord qui était possible dès le départ ? Erreur d’analyse ? Erreur d’appréciation ? Dans un cas comme dans l’autre, la réponse ne pourra que saper la crédibilité du président Zelensky.

Pour moi, la réponse à l’attitude du président Zelensky est évidente. Il n’avait ni la vocation, ni l’épaisseur, ni la carrure, ni l’envergure pour des décisions aussi importantes. Il a juste accompli des instructions, en y mettant son talent (réel) d’acteur. La grande question de l’après guerre, ce sera de savoir qui gérait cette marionnette, qui dictait les positions à prendre, qui poussait à cette radicalisation insensée alors que des solutions pragmatiques semblaient possibles ?

Quelle est cette main magique qui a transformé un bon comédien (ou un escroc avéré, il suffit de taper Zelensky et pandora papers pour s’en rendre compte) en héros de l’occident ? Quel objectif est visé en imposant un fossé de sang entre Ukraine et Russie, mais aussi entre Russie et Europe ?

Et aussi : comment les ukrainiens vont réagir quand Zelensky va valider des accords qu’il pouvait signer sans passer par cette étape terrible de destruction de son pays ? Était-il réellement nécessaire de passer par la case guerre ? Qui est le bénéficiaire, et qui est le perdant du choix qui a été fait ?

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1 commentaire

  1. Analyse éminemment de grande valeur , Zelinski n’est , en fait , qu’un pion de ce jeu malsain des américains contre les russes. On comprend aisément que la Russie n’a que deux alliés – son armée et sa flotte », comme disait l’empereur Alexandre III. Cette citation du XIXe siècle reste très populaire lorsque les gens soulignent que sur la scène internationale, en particulier dans les périodes difficiles, la Russie ne peut compter que sur elle-même. Mais cela signifie-t-il que la Russie n’a pas de pays qu’elle peut qualifier d’amis ? La Russie fut de tout temps ténébreuse pour le monde occidental qui ne comprend pas la profondeur de l’âme russe. Aucun pays au monde , y compris toutes ces puissances occidentales n’ait pu venir à bout des idées russes, c’est ainsi que toutes les découvertes et inventions russes furent classées au fond des tiroirs de ces pays occidentaux . Il fut ainsi du vaccin SPUTNIK V , pourtant le plus efficace contre le virus de la covid , un vaccin que ni le UE ni les USA n’ont reconnu parcequ’il vient des laboratoires russes.
    Aujourd’hui , la crise en Ukraine éclate , sans que ces occidentaux aient pris la vraie mesure des enjeux et des conséquences, car au final seul le peuple ukrainien est perdant . On sait que tout communiqué de guerre est par principe mensonger. Les deux vérités qui meurent à la guerre sont en premier, les plans, – demandez à Vladimir Poutine ! – , deuxièmement, la vérité. La guerre n’est que communication. Il faut prendre les messages des deux côtés avec précaution.L’’idée étant de brutaliser le débat, de polariser les idées, de chauffer à blanc les antisystèmes donc en quelque sorte d’installer une atmosphère insurrectionnelle, de façon totalement insidieuse. Ce sont des stratégies longues et invisibles .
    Zelensky harangue ses troupes et sa population en ligne et s’engage auprès d’eux. Avec des représentants qui maîtrisent à la perfection les codes des réseaux sociaux, les Ukrainiens, dont c’était le seul levier, ont misé sur l’adhésion immédiate et massive. Elever leur président Zelensky au rang de héros mythologique leur a notamment permis de réactiver les imaginaires collectifs des Occidentaux. Menacé de mort par les Russes, il continue à tourner ses vidéos en live sur le terrain, avec des chars et des fusils dans le décor ,
    La dernière décision de Poutine de faire payer le gaz livré aux européens , en Roubles est très significative d’une guerre , non pas militaire, entre la Russie et les pays occidentaux . Si ça marche, il y aura deux effets : cela va artificiellement faire remonter le rouble, puisque ça va créer de la demande en rouble, touché par la décision russe d’engager cette guerre en Ukraine.
    Deuxième effet intéressant pour la Russie : à partir du moment où on « dédollarise », d’une manière ou d’une autre, ça permet d’éviter tout ou partie des sanctions américaines qui pourraient être tournées sur l’utilisation du dollar, puisqu’une grande partie de l’extra-territorialité du droit américain se fonde sur le dollar. En « dédollarisant », on essaye d’enlever de la capacité américaine de pression.
    Cette crise nous révèle la fin d’un monde unipolaire piloté par les américains et la fin de l’egemonie du dollars sur le commel international .

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