Le Procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis ce 28 mars une peine de dix (10) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars à l’encontre de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, poursuivie pour des chefs d’accusation liés à la corruption.
Khalida Toumi est poursuivie avec d’anciens responsables du secteur de la Culture pour « abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’indus avantages à des tiers ».
Pour rappel, Khalida Toumi s’était défendue devant les magistrats. Après 28 mois de détention provisoire, l’ancien ministre de la culture a souligné que tous les projets qu’elle a initié avaient généré des soldes versés au trésor public.
Elle avait aussi souligné le fait que son poste était politique et que la gestion directe ne lui incombait nullement. Mme Toumi a indiqué, également, que les rares fois où elle a eu à intervenir étaient celles où les situations étaient totalement bloquées. Elle avait conclu son argumentaire par demander la levée de toutes les accusations et la réhabilitation de sa personne, elle avait aussi demandé au tribunal d’acquitter les cadres impliqués dans cette même affaire