Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a annoncé mardi à Alger la réception en juin prochain de 11.000 lits au pôle technologique de Sidi-Abdellah (Alger Ouest).
Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa visite d’inspection aux différentes structures du pôle universitaire technologique ainsi qu’à deux résidences universitaires pour filles à Ouled Fayet, M. Benziane a fait état de « 11.000 lits qui seront réceptionnés juin prochain en prévision de la rentrée universitaire (2022/2023).
Dans ce cadre, le ministre de l’Enseignement supérieur a mis l’accent sur « le suivi permanent pour le respect des délais de livraison des projets avant la prochaine rentrée universitaire », adressant une série d’instructions aux responsables du pôle ainsi qu’aux entreprises de réalisation à l’effet de « pallier les lacunes enregistrées en temps opportun pour éviter le retard ».
Il a appelé également au « parachèvement des travaux restants pour permettre l’entrée en service du pôle à la prochaine rentrée universitaire, notamment sur le plan pédagogique ».
Par ailleurs, M. Benziane a souligné l’importance « d’initier un dialogue avec les étudiants sur la qualité des prestations, de combler les lacunes et d’adopter une approche participative avec eux ».
Répondant à une question sur la sécurité au niveau des cités universitaires, le ministre a affirmé que son département avait mis en place un programme de travail complet pour la prise en charge de cette question. « La sécurité sera renforcée dans les résidences et les différents établissements universitaires », a-t-il rassuré.
Pour rappel, le ministre s’est enquis du taux d’avancement des travaux de rénovation de la résidence des filles 1 et 2 situées à Ouled Fayet, mettant l’accent sur l’impératif parachèvement des travaux avant la prochaine rentrée et conformément aux normes de qualité.
Construire, construire et construire des résidences universitaires pour qu’au bout d’une dizaine d’années , ces lieux se transformeront en cités dortoirs où toute sorte de dépréciations et maux sociaux viendraient se greffer à une situation estudiantine pas du tout reluisante.
Aujourd’hui , il est grand temps de relever la bourse à 15 000 DA/ mois et demander aux étudiants de payer les frais ( les vrais) d’hébergement, les frais de restauration et de transport. Les cités universitaires doivent faire objet de bail de location au profit de privés qui s’occuperont par la même de l’entretien et de la sécurité.
Offrir une bourse plus conséquente , c’est permettre à l’étudiant d’être plus responsable de son quotidien , au lieu d’être l’assisté comme il l’est actuellement.