Les prix du pétrole poursuivaient timidement leur hausse mercredi, après avoir bondi de plus de 6% dans les échanges de la veille, la crise ukrainienne faisant ressurgir des craintes quand à l’approvisionnement en or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 0,34% à 105,00 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai grappillait quant à lui de 0,25% à 100,85 dollars.
Bien que les deux références du brut aient reculé par rapport à leur sommets pluriannuels atteints début mars, les prix sont toujours en hausse de plus de 35% pour le Brent et 34% pour le WTI depuis le début de l’année.
« Le pétrole repart à la hausse alors que les inquiétudes concernant l’approvisionnement refont surface dans le contexte du conflit incessant en Ukraine » ont commenté des analystes. « Il devient également évident que la libération prévue de 240 millions de barils par les pays membres de l’AIE ne contribuera pas à résoudre le déséquilibre entre l’offre et la demande, ce qui soutient également les prix », ont ajouté les analystes.
« Le marché tente de prendre en compte le risque de sanctions occidentales sur le pétrole russe ainsi que l’amélioration des perspectives économiques de la Chine avec la levée des restrictions à Shanghai », ont expliqué les analystes.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a, mercredi toutefois, revu en légère baisse la demande mondiale de pétrole en raison des confinements en Chine.