1.200 signalements d’atteintes aux droits des enfants enregistrés depuis le début de l’année

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1.200 signalements d’atteintes aux droits des enfants enregistrés depuis le début de l'année
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La déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Chorfi, a fait état lundi à Ouled Djellal, de 1.200 signalements d’atteinte aux droits des enfants enregistrés depuis le début de l’année via le numéro 1111.

« Le numéro 1111 mis à la disposition des citoyens pour le signalement ou la demande d’assistance a reçu, durant cette période, plus de 300.000 appels signalant des cas nécessitant des interventions, dont 1.200 cas d’enfants parmi lesquels une partie infime s’adonne à la drogue, a précisé Meriem Chorfi, dans une allocution, prononcée lors d’une journée d’étude sur « La toxicomanie chez les enfants et adolescents », tenue à l’Institut national spécialisée de formation professionnelle Smati Bouzid, au chef-lieu, lors d’une visite de travail dans cette wilaya.

Meriem Chorfi a relevé que le signalement en temps opportun par les citoyens de ces cas contribue grandement à lutter contre tous les phénomènes négatifs dans la société, assurant que la loi permet à ces citoyens de conserver l’anonymat.

Elle a également estimé que la toxicomanie chez les enfants et les adolescents est « une atteinte aux droits de l’enfant et exige de conjuguer les efforts pour la combattre et des peines plus lourdes pour ceux qui écoulent la drogue dans le milieu des enfants, dans les établissements scolaires et de formation ».

Meriem Chorfi a également inspecté l’école des enfants malentendants du chef-lieu de wilaya qui accueille 45 écoliers et reçu des explications sur leur prise en charge et les techniques modernes utilisées pour en améliorer la communication avec leur entourage.

Elle s’est également intéressée aux conditions de scolarisation des enfants atteints de légers handicaps dans les classes intégrées de l’école primaire Ramdane Tebache.

Au cours de sa visite au service de pédiatrie de l’hôpital chahid Ziane Achour, la déléguée nationale à la protection de l’enfance a mis l’accent sur l’importance de la prise en charge sanitaire et médicale des enfants, ainsi que la prise en charge par l’Etat des enfants atteints de maladies rares, et remis à l’occasion des cadeaux à plusieurs enfants admis dans ce service.

Au terme de sa visite, Meriem Chorfi a assisté à une exhibition sportive de kung-Fu et a souligné l’importance de la pratique sportive chez les enfants et la nécessité d’encourager les talents sportifs.

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1 commentaire

  1. L’enfant est très cher même s’il est fragile , alors ce que la Russie offre aux enfants est un cas à mediter:
    Comment élève-t-on ses enfants à la russe? En Russie, les parents ne se limitent généralement pas à une seule activité pour leur enfant. Dès leur plus jeune âge, de nombreuses filles suivent des cours de danse (y compris de ballet) et les garçons sont envoyés dans des clubs de sport. Parallèlement, l’enfant peut également suivre des cours de musique ou apprendre les langues étrangères. Une grande attention est accordée à l’étude de la culture russe et mondiale : même si un enfant étudie dans une classe à orientation mathématique ou chimique, il aura toujours beaucoup de cours de littérature et, pendant son temps libre, toute la classe assistera à des productions théâtrales. À Moscou, les écoliers ont généralement des billets gratuits pour certaines représentations, ainsi que pour les musées.
    Les enfants en âge scolaire sont considérés comme indépendants : ils aident au ménage, peuvent préparer quelque chose à manger et s’occupent des enfants plus jeunes. Aliona Avgoust, mère de trois enfants majeurs, déclare qu’à partir de 7 ans, les enfants peuvent facilement se promener seuls dans la cour ou se rendre à la boulangerie la plus proche. « Si vous attachez un enfant à vous, il ne recevra aucune expérience utile du monde, il ne vivra que par vos idées et restera un bébé pendant longtemps ».
    Selon les lois russes, à partir de 14 ans, un adolescent peut officiellement travailler (même pendant ses loisirs) et répondre de ses délits devant la justice. En même temps, un adolescent de moins de 16 ans ne peut pas être seul dans la rue après 22h et avant 6h – ses parents encourent une amende de 80 euros environ.
    Contrairement à d’autres pays où la notion d’individualisme est développée, un enfant est immédiatement élevé en Russie au sein d’une grande équipe. Si, dans d’autres pays, les enfants sont autorisés à faire du bruit et des caprices dans les lieux publics, en Russie, on peut les arrêter avec la phrase suivante : « Pense à ce que les gens vont dire ! » En Russie, un étranger peut faire une remarque à un enfant qui se comporte mal – et, en passant, ce n’est pas inutile.
    En fait, on demande peu de choses aux enfants : rentrer à la maison à l’heure, écouter leurs aînés et bien se comporter.
    Toute cette éducation passe inévitablement par la famille et ce n’est pas demander la lune aux parents d’éduquer leurs progénitures , mais aussi à l’État de mettre tous les outils d’épanouissement.

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