Jamais phase finale de coupe du monde n’aura été autant vilipendée, critiquée, fustigée avant même son début. Il faut convenir que depuis douze ans, lorsque le Qatar a arraché l’insigne honneur d’organiser la coupe du monde, les médias occidentaux notamment britannique n’avaient jamais avalé le verdict.
Comment ce petit pays perdu dans le désert peut-il ravir la vedette aux « grands » qui se considèrent comme les récipiendaires divins de ce sport ? Droits des travailleurs étrangers, droits des homosexuel, questions environnementales … Les fausses polémiques ont presque éclipsé le plus important pour les amateurs de football, le jeu!
L’hypocrisie des médias occidentaux s’est avérée sans limite. Leurs pays sont pourtant les premiers à bafouer ces mêmes droits. La récente polémique du bateau « Ocean Viking » en Méditerranée se suffit de commentaires. Arcadis, SNC Lavalin, Holcim, Turner et bien d’autres sont les principales entreprises de construction activant dans ce pays du Golfe. Elles sont toutes occidentales.
Cette acrimonie à la veille d’une fête suinte le racisme et le mépris envers toute une région du monde. Le mondial appartient bien à tous les peuples du monde, dans leur diversité culturelle. Le double standard des médias occidentaux n’est pas nouveau. Il est notoire que les entreprises européennes aiment à faire des affaires juteuses au Qatar mais leurs médias ne peuvent se passer de déverser leur fiel à l’occasion d’un évènement en mondovision qui se veut rassembleur.
On ne peut organiser dans le monde arabe la plus importante des manifestations sportives, du sport le plus populaire de la planète, sans subir l’aigreur des médias mainstream. Heureusement que le début de la compétition va faire estomper cette déferlante de malveillance. Au grand dam des contempteurs, cette 22eme édition, pour la première fois dans un pays arabe, sera exceptionnelle à plus d’un titre.
Sur le plan organisationnel d’abord en rapport aux moyens colossaux mis sur le terrain. Mais aussi sur le plan sportif. Pour la première fois la coupe du monde intervient au cœur de la saison, les joueurs sont dans leurs formes optimales contrairement aux éditions précédentes organisées en été lorsque les organismes arrivent « grillés ». Cette édition sera la plus belle. Vive le mondial arabe !