Ce titre emprunté à l’écrivain Olivier Guez illustre parfaitement ce sport qui déchaîne les passions populaires et ne laisse pas indifférent, même ceux qui n’ont jamais regardé un match de football de leur vie. En ce début du mondial, le plus grand événement sportif du monde et le plus regardé en mondovision, il n’y a d’impatience que pour le rectangle vert, celui du jeu, celui des images qui resteront pour la postérité et entreront dans les annales.
Place aux véritables acteurs du spectacle, les joueurs, étoiles établies ou aspirants à la postérité.
Durant un mois des noms marqueront de leurs empreintes l’histoire du sport roi. Les images du mondial constituent la matière pour les chroniques de cette grande aventure commencée en 1930.
Le football reste un sport passionnel, ce n’est pas par hasard qu’il soit si populaire dans les continent du « sud », en Afrique et en Amérique latine. Ce sport reste le miroir des nations, de leur mémoire, de leurs conflits et de leurs imaginaires. Sur un terrain de football se racontent tant d’histoires entre les peuples.
Entre pulsion et répulsion. Entre concurrence ardue et challenge fraternel. Les dérives du football business et les scandales qui émaillent souvent ce sport n’ont pu faire dévier les amoureux du ballon rond de leur passion à la flamme ardente. Le football, cette passion absurde et dévorante que partagent des milliards d’hommes et de femmes à travers le monde, reste un trait d’union de la planète globalisée.
Capable de mobiliser le temps d’un match des milliards de téléspectateurs. Et faire sortir dans les rues des centaines de milliers de personnes dans une liesse sans commune mesure. Il faut rendre le football à ceux qui l’aiment et le regardent avec passion. Que ceux qui veulent faire dans la récupération politique ou culturelle regardent ailleurs.
Au Qatar et durant tout un mois les aficionados s’en donneront plein les yeux. Rien de mieux pour faire oublier la morgue des boycotteurs et l’arrogance des donneurs de leçons qui ont oublié de regarder leur bosse.
