Les accusés dans ce qui s’appelle désormais affaire Amira Bouraoui ont tous été transféré ce samedi 18 février au pole criminel de Constantine pour être présenté le 19 février devant le procureur près du tribunal criminel spécialisé dans le crime organisé. Pour l’heure, nous ignorons les chefs d’accusation retenues contre eux.
Il s’agit notamment de la maman de Amira Bouraoui et du cousin de cette dernière Yacine Bentayeb, du journaliste Mustapha Bendjama et du taxieur qui a transporté Amira Bouraoui à Tunis, rapporte le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD).
Dernier accusé dans ce dossier le chercheur algérien Raouf Farrah arrêté cette semaine chez ses parents où il était en visite familiale.
L’universitaire Raouf Farah a été arrêté le 14 février par les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale d’Annaba, rapporte nos confrères de Twala, pour lequel le chercheur universitaire assure des analyses pointues en géopolitique.
Raouf Farrah, chercheur en géopolitique, travaille aussi sur les questions liées au crime organisé pour le centre de réflexion Global Initiative.
Pour rappel, Amira Bouraoui, sous ISTN, avait quitté l’Algérie clandestinement la semaine dernière. Sa fuite a été qualifié par le ministère des Affaires étrangères d’exfiltration et a provoqué le rappel de l’Ambassadeur algérien à Paris.
L’ambassade de France à Tunis, faut-il le rappeler, avait intervenu pour empêcher l’extradition de la militante vers l’Algérie.
Amira Bouraoui, également détentrice d’un passeport français, avait réussi à quitter Tunis, lundi 6 février dans la soirée, à bord d’un vol vers Lyon grâce à l’assistance diplomatique française.
Plusieurs personnes ont été arrêtées par la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête ouverte par les autorités. Certains sont restés en grade à vue plus d’une semaine.