Abdelmadjid Tebboune, président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a supervisé dimanche 24 juin, au Polygone de tir et de manoeuvres de Djelfa (1ère Région militaire) l’exécution « d’un exercice tactique avec munitions réelles Fadjr 2023 ».
Un exercice exécuté, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), par la 12ème Division d’Infanterie Mécanisée (DIM) à Djelfa, appuyée par des unités des différentes Forces et armes, et ce, « dans le cadre de la clôture du programme de préparation opérationnelle des Forces au titre de l’année 2022-2023 ».
Le chef de l’Etat était accompagné par le général d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’ANP, et par de hauts cadres de l’Etat, civils et militaires.
Selon la même source, le chef de l’Etat a suivi le déroulement des actions de combats « exécutées avec un professionnalisme élevé, reflétant la grande synergie et la parfaite coordination entre les unités et les unités élémentaires, la maîtrise par les équipages des systèmes d’armes, ainsi que l’habileté à accomplir les missions assignées en toutes circonstances, ce qui confirme le développement et la disponibilité opérationnelle atteints par nos forces armées, durant ces dernières années ».
Poursuivre le développement et de modernisation de l’appareil de défense
Tebboune a, ensuite, tenu une rencontre avec les personnels des unités participantes, lors de laquelle il a prononcé une allocution.
« Il me plait en ces moments regorgeant de marques de patriotisme, et alors que j’ai tenu personnellement à assister à cet exercice tactique, de faire part de ma profonde satisfaction et de ma grande fierté, et de présenter mes félicitations à notre vaillante Armée Nationale Populaire, à son commandement, ses officiers, ses sous-officiers et ses hommes du rang pour leurs efforts permanents consentis afin de bâtir notre potentiel de défense et de sécurité nationales avec une abnégation et une loyauté indéfectibles », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Aussi, et au regard des contextes géopolitiques particuliers prévalant à l’échelle mondiale et régionale, je tiens à réaffirmer notre engagement immuable à poursuivre le processus de développement et de modernisation de notre appareil de défense, aussi bien en matière d’équipement en systèmes d’armes, armements et matériels sophistiqués, qu’en matière de préparation et de qualification du potentiel humain, de manière à ce qu’il soit toujours en mesure d’employer ces systèmes et d’en maîtriser les techniques, et ce, au service de notre défense nationale et de nos intérêts vitaux ».
« L’acquisition des facteurs de puissance figurent parmi nos priorités »
« L’Algérie était et restera un bastion de la paix et de la sécurité et, jamais dans son histoire, elle n’a constitué une source de menace ou a été à l’origine d’agression contre quiconque. Les principes de bon voisinage et de consolidation de la paix, ainsi que l’engagement en faveur de la sécurité commune font partie intégrante de notre histoire politique et militaire. Il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, l’acquisition des facteurs de puissance et leur maîtrise figurent parmi nos priorités afin de sauvegarder notre souveraineté nationale, notamment face aux tentatives de déstabilisation sécuritaire menées dans notre voisinage, attisées par des agendas étrangers conflictuels qui œuvrent à s’approprier les ressources, particulièrement les ressources énergétiques, et ce, au détriment de la sécurité des peuples de notre région », a soutenu le chef de l’Etat.
Il a estimé que les forces armées doivent se mettre au diapason des évolutions sécuritaires et militaires et « veiller à une exploitation optimale des moyens humains et matériels déployés exclusivement dans le cadre d’une sécurisation globale de nos frontières nationales, la protection des sites stratégiques, et pour lutter contre l’immigration clandestine, le trafic d’armes et le narcotrafic ».
Tebboune a rappelé que la doctrine de l’Algérie était et restera défensive et que l’Etat algérien veille toujours au respect de la souveraineté des Etats et « que jamais dans son histoire, il a constitué une source de menace ou d’agression contre quiconque ».