Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a affirmé, jeudi dans la wilaya d’Oran, que l’usine d’automobile de marque « FIAT » sera prête pour se lancer dans la production en fin 2023 conformément aux délais fixés.
Le ministre a indiqué, dans une déclaration à la presse, en marge de l’inspection de ce projet implanté dans la zone industrielle de Tafraoui, dans le cadre de sa visite dans la wilaya d’Oran, que les travaux de réalisation avancent suivant le programme tracé, se déclarant optimiste que le premier véhicule de marque FIAT sortira de l’usine au courant de décembre prochain conformément aux délais fixés.
Accompagné du wali d’Oran, Saïd Sayoud, de l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, du président du Conseil d’administration de l’usine, Hakim Boutehra et du Directeur général de l’usine, Sergey Vasilyev, Ali Aoun s’est enquis de l’état d’avancement des travaux.
Le ministre a déclaré que « l’usine de véhicules FIAT est considérée comme la première du genre à l’étranger à 100 pour cent. Sa réussite est une preuve de l’ouverture de l’Algérie à l’investissement étranger », soulignant que le domaine est ouvert aux investisseurs étrangers que ce soit purement étrangers ou en partenariat avec des entreprises nationales.
Les responsables de l’usine ont présenté un exposé du projet dont le taux d’avancement des travaux a atteint 75 pc, faisant savoir que sa capacité de production est estimée à 90.000 véhicules par an.
Trois types de véhicules (modèles) seront produits jusqu’à 2026. Le quatrième type sera lancé en production à partir de 2029, a-t-on annoncé.
Pas moins de 125 de travailleurs ont été recrutés alors que ce nombre d’emplois atteindra 300 à la fin de l’année en cours, de même qu’il est attendu le recrutement de 300 autres au courant de l’année 2024.
Le nombre de stagiaires formés en coopération avec le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a atteint 428 dont 180 ont été embauchés.
En ce qui concerne le taux d’intégration, le ministre a déclaré qu’il doit atteindre 40 et 50 pc, mais avant cela il importe de développer et de densifier le tissu industriel local pour satisfaire les besoins.
Il a donné, dans ce contexte, des instructions pour soutenir les startups et d’accélérer l’aménagement de l’espace dédié aux jeunes sous-traitants dans la zone industrielle de Tafraoui, en particulier ceux qui produiront les pièces détachées entrant dans le montage des véhicules.