Israël poursuit, avec le soutien de ses alliés américains et européens, ses bombardements sur Ghaza sans relâche mais bombarde aussi le sud du Liban et la frontière avec la Syrie.
Les bombardements de l’armée de l’occupant sur la bande de Ghaza ont détruit des usines, des habitations, des mosquées et ont fait au moins 30 morts, selon les autorités locales.
Les forces aériennes israéliennes ont fait savoir que « des dizaines d’avions de combat ont attaqué plus de 200 cibles dans le quartier d’Al Furkan », dans la ville de Ghaza.
En plus du blocus qui sévit depuis 16 ans, Israël a pris la décision de priver le territoire palestinien d’accès à l’eau, à l’électricité et aux denrées alimentaires. Il est important de rappeler que de telles mesures de siège sont en contradiction avec le droit international humanitaire, comme l’a souligné l’ONU.
Le bilan actuel de 1 200 morts et 2 700 blessés du côté israélien, tandis que les autorités sanitaires palestiniennes recensent plus de 1 050 tués et 4 500 personnes blessées.
Face à cette situation, l’Union européenne a déclaré son intention de réévaluer l’aide financière qu’elle octroie à la Palestine. Les ministres des Affaires étrangères européens ont exprimé leur soutien au maintien de cette assistance, qui est essentielle pour aider la population palestinienne dans des domaines cruciaux tels que l’approvisionnement en eau, les soins de santé, la sécurité alimentaire et l’éducation.
D’autre part, les États-Unis ont déployé six navires de guerre en Méditerranée pour renforcer le blocus maritime et apporter leur soutien aux forces de l’occupant. Celui-ci semble avoir du mal à se remettre de l’impact majeur subi lors de l’attaque-surprise du 7 octobre.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas qui détient 150 prisonniers de guerre. Les brigades de Al Qassam, branche armée de Hamas, menacent d’exécuter certains à chaque fois qu’Israël bombardera la bande de Ghaza sans avertissement.