Une trêve de quatre jours qui débutera le 23 novembre à 10h du matin a été conclue entre l’occupant israélien et les résistants palestiniens prévoyant la libération de dizaines de prisonniers de guerre contre 150 prisonniers palestiniens. L’accord implique également une trêve de quatre jours qui doit débuter dans les prochaines 24 heures.
Les premières libérations pourraient intervenir dans les 24 prochaines heures. Israël et les résistants palestiniens ont conclu un accord dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 novembre, après 46 jours de guerre.
L’Etat hébreu a concédé la libération de 150 prisonniers palestiniens essentiellement des femmes et enfants contre la libération de 50 prisonniers de guerre sur les 240 qui sont entre les mains de la résistance palestinienne uniquement des femmes et des enfants de moins de 17 ans selon le communiqué de Hamas.
L’accord prévoit également une trêve dans l’action militaire qui doit durer quatre jours, et pourrait être renouvelée, pour permettre la libération d’autres prisonniers.
Priorité aux aides humanitaires
Cette trêve devrait être imminente, puisque l’accord doit être mis en place dans un délai de 24 heures. Si le Hamas évoque un « cessez-le-feu de la part des deux parties » et la « cessation de toutes les actions militaires » de l’armée israélienne dans la bande de Ghaza, Israël utilise les termes « accalmie » et « pause dans les combats ». Signe que cette trêve ne sera que temporaire avant la reprise des bombardements. Même s’il ne dure que quelques jours, l’arrêt des combats doit permettre le passage de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.
Le Hamas annonce « des centaines de camions transportant de l’aide humanitaire, de l’aide médicale et du carburant » et souhaite que l’aide puisse être acheminée « dans toutes les zones de la bande de Gaza, sans exception ».
Durant cette trêve, la Croix-Rouge pourrait être autorisée à visiter les prisonniers non-libérés pour leur prodiguer des soins si nécessaire et s’assurer de leur état de santé.
Israël envisage la poursuite de l’échange des prisonniers et indique que « la libération de dix otages supplémentaires entraînera une journée supplémentaire de pause ».
L’Etat hébreu a, d’ores et déjà, diffusé une liste de 300 prisonniers palestiniens à libérer si la résistance paléstiniens peret la libération de plus d’israéliens entre ses mains. Sur ces prisonniers dont Israël annonce la libération, 274 sont de sexe masculin dont l’écrasante majorité n’ont pas atteint la majorité.
Pour rappel, le Club des prisonniers palestiniens avait déclaré, le 20 novembre, que les forces de l’occupation sioniste avaient arrêté 880 enfants palestiniens depuis le début de cette année dont 145 cas d’arrestation enregistrés au cours du seul mois d’octobre.
Quel est le bilan de la guerre sur Ghaza ?
Le bilan de la guerre qui se déroule à Ghaza est difficile à établir. L’arrêt des combats permettra aux Palestiniens de mesurer l’ampleur des pertes humaines et matérielles depuis 46 jours. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé à Ghaza, publié le 20 novembre, 13 300 personnes ont été tuées dans la bande de Ghaza, dont plus de 5 600 enfants, depuis le 7 octobre, date du lancement de l’opération déluge d’Al Aqsa. On a également enregistré 31 000 blessés dont de nombreux mutilés.