Alex Cizmic : «Belmadi a perdu beaucoup de temps à entreprendre un changement générationnel qui s’imposait»

Alex Cizmic : «Belmadi a perdu beaucoup de temps à entreprendre un changement générationnel qui s’imposait»
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Italo-bosnien Alex Cizmic est l’un des meilleur spécialiste du football africain en Italie et en Bosnie ou il réside, présent à cette CAN ivoirienne il donne son appréciation à 24h Algérie   

24H Algérie: Comment vous avez trouvé cette CAN vous qui observez le football africain depuis des années ?

Alex Cizmic :Je pense que c’est l’une des plus belle CAN de l’histoire. C’est une CAN qui a confirmé que le niveau moyen des équipes les moins titrées est monté d’un cran dans les dernières années. Ca fait un bien fou à la Coupe d’Afrique et au football africain. Ainsi même les équipes les plus titrées sont obligés de se retrousser les manches et de ne pas s’endormir sur ses lauriers. Par le passé on faisait confiance aux individualités, même si on n’avait pas de projet et de vision. Aujourd’hui que des équipes comme la Mauritanie, le Cap Vert, l’Angola arrivent avec des visions et des projets et ont construits des équipes compétitifs, même si tu t’appelles Ghana ou Algérie il faut être au top niveau pour faire face. Finalement la chose la plus importante ce n’est pas qui gagnera le trophée mais c’est de voir ce progrès générale du niveau de la compétition.  

Vous suivez beaucoup le football du Maghreb comment vous expliquez la débâcle de l’Algérie dans cette compétition ?

Alors pour l’Algérie ça a été vraiment une grosse surprise, je croyais que les Verts de Belmadi avaient appris la leçon d’il y a deux ans aux Cameroun, et justement ils ont fait une vraie préparation pour cette compétition. L’Algérie a été la seule équipe participante à avoir disputé trois matchs amicaux dans la perspective de la CAN, ils donnaient l’air d’être déterminés à effacer la désillusion du Cameroun. Mais je crois que Belmadi a perdu beaucoup de temps à entreprendre un processus de changement générationnel qui s’imposait dans l’équipe. Il a encore une fois compté sur l’ossature du triomphe de 2019. Face à la Mauritanie on a vu des changements plus émotionnels que rationnels. Belmadi a perdu le chemin qu’il avait trouvé en 2019. Et plusieurs fois il était guidé par les émotions, l’on se rappelle l’altercation sur la touche avec Benrahma après son remplacement. L’exemple d’un homme dépassés par les émotions. 

Quel seront pour vous le quatuor finale de cette CAN pas comme les autres ?  

Le Sénégal, l’Égypte ou l’RDC, le Maroc et le Nigéria. 

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