L’Union européenne a annoncé ce jeudi 30 juillet 2020 avoir retiré l’Algérie de la liste des pays tiers dont les ressortissants sont autorisés à se déplacer dans l’espace Schengen. Le pays « qui figurait sur cette liste aux côtés de 14 autres pays n’est, pour l’instant, plus concerné par la levée des restrictions sur les frontières extérieures », tout comme la Serbie et le Monténégro, lit-on dans un communiqué.
« Les restrictions de voyage peuvent être totalement ou partiellement levées ou réintroduites sur la base d’un certain nombre de critères objectifs portant notamment sur la situation épidémiologique dans les pays tiers », explique l’UE.
Il s’agit du « nombre de nouveaux cas de COVID-19 pour 100.000 habitants, au cours des quatorze jours précédents », la « tendance stable ou en baisse concernant les nouveaux cas par rapport aux quatorze jours précédents » et la « réaction globale face à la pandémie de COVID-19, notamment sur des aspects tels que le dépistage, la surveillance, le traçage des contacts, le confinement, les traitements et la communication de données ».
« Cependant, l’absence d’un pays de la liste ne signifie pas son exclusion définitive. En effet, la liste est réexaminée et, le cas échéant, mise à jour par le Conseil, toutes les deux semaines », conclut l’Union Européenne.
Les autres pays de cette liste sont le Maroc, la Tunisie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, l’Urugual et la Chine.
L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani, a estimé que cette mise à jour de la dite liste « n’aura aucun impact, ni incidence sur les dispositions prises dans mon pays puisque les autorités algériennes ont décidé, de manière souveraine, de maintenir nos frontières aérienne, maritime et terrestre fermées jusqu’à ce que la pandémie soit jugulée ».