Le président américain, fragilisé par un état physique déclinant, a annoncé qu’il renonçait à briguer l’investiture du Parti démocrate pour l’élection présidentielle du 5 novembre.
It’s Joever. Joe Biden, le président des États-Unis candidat démocrate à sa réélection, a annoncé ce dimanche 21 juillet qu’il se retirait de la course à la Maison Blanche. Un séisme dans la campagne présidentielle américaine, marquée le samedi 13 juillet par une tentative d’assassinat contre Donald Trump.
« Je crois qu’il est dans l’intérêt de mon parti et dans mon intérêt de me retirer et de me concentrer uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a-t-il écrit dans un communiqué publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), annonçant également qu’il compte prendre la parole « cette semaine » pour donner des « détails sur (s)a décision ».
Joe Biden n’a à ce stade pas désigné de successeur comme candidat démocrate à la Maison-Blanche et n’a pas non plus fait part de préférence quant à la personne qui devra bientôt faire face à Donald Trump lors de cette campagne pour l’élection présidentielle.
Ce retrait ouvre une période d’incertitude pour son camp, à un mois de la convention, qui devra confirmer un autre candidat. Mais il met également un terme, au moins provisoire, à une spirale qui menaçait d’emporter le Parti démocrate dans une déroute électorale. Gilles Paris raconte comment l’obstination de Joe Biden s’est retournée contre lui.