Coronavirus: l'économie mondiale durement frappée, lourd bilan au Mexique
Twitter/AFP
Google Actualites 24H Algerie

L’économie mondiale est désormais frappée de plein fouet par le coronavirus, avec des Etats-Unis officiellement en récession, et les bilans continuent de croître notamment en Amérique latine, où le Mexique a dépassé le Royaume-Uni en nombre de décès.

Un nouveau cap a été franchi jeudi lorsque le nombre des contaminations dans le monde a dépassé les 17 millions, dont plus de 660.000 mortelles, depuis l’apparition du virus en Chine en décembre.

En atteignant la barre des 46.000 morts, le Mexique est devenu le troisième pays au monde en termes de décès liés au coronavirus, selon un bilan établi par l’AFP sur la base de données officielles.

Le Mexique devance ainsi de peu le Royaume-Uni. Les deux premiers pays les plus lourdement touchés par le Covid-19 restent les Etats-Unis, avec 151.826 morts, et le Brésil, avec 91.263 morts.

Devant une remontée du nombre des contaminations signalée dans plusieurs pays, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel à la prudence, exhortant en particulier les jeunes à respecter les mesures de protection.

« Pas invincibles »

« Il semble que les rebonds de cas dans certains pays soient en partie dus à des jeunes qui baissent la garde pendant l’été dans l’hémisphère nord », a déclaré jeudi Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. Les jeunes « ne sont pas invincibles », a-t-il souligné.

L’OMS a en outre déclaré dans ses recommandations actualisées que les déplacements internationaux devraient prioritairement concerner les urgences humanitaires, les personnels indispensables et les rapatriements.

« L’OMS recommande que la priorité soit donnée aux voyages essentiels d’urgence », a déclaré l’organisation. « Les voyageurs malades et les personnes à risque, dont les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques, doivent reporter ou éviter de voyager depuis et vers des zones de transmission » du virus, a ajouté l’OMS.

Selon une étude américaine publiée jeudi, les très jeunes enfants pourraient être extrêmement contagieux. Le taux de matériel génétique du coronavirus détecté dans le nez d’enfants de moins de cinq ans est 10 à 100 fois plus élevé que celui trouvé chez des enfants plus âgés et des adultes, indique cette étude parue dans la revue médicale JAMA Pediatrics.

Une chute historique

Aux Etats-Unis, le confinement au printemps a entraîné une chute historique du produit intérieur brut au deuxième trimestre, de 32,9% en rythme annualisé. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5%.

Avec cette deuxième chute trimestrielle consécutive, la première économie du monde est officiellement entrée en récession. Au premier trimestre, le PIB américain avait reculé de 5%.

L’Allemagne, le moteur économique de l’Europe, a elle aussi annoncé jeudi un « plongeon historique » de 10,1%, de son PIB au deuxième trimestre.

L’Allemagne connaît ainsi sa pire récession depuis l’après-guerre: la contraction de son PIB est bien supérieure à celle de 4,9% qu’elle a connue au plus fort de la crise financière de 2009.

Les experts s’attendent cependant à un net rebond: en plus des mesures de soutien nationales, Berlin compte profiter du plan de relance européen de 750 milliards d’euros, décidé par les 27 à Bruxelles mi-juillet.

D’avril à juin, le PIB a également fortement chuté en Belgique, de 12,2%, en Autriche, de 10,7%, et au Mexique, de 17,3%.

Compagnies pétrolières, avionneurs, constructeurs automobiles paient un lourd tribut à la crise, avec des pertes abyssales au deuxième trimestre: de 8,4 milliards de dollars pour Total et de 18,1 milliards de dollars pour l’anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, tandis qu’Airbus a accusé une perte nette de 1,9 milliard d’euros au premier semestre.

Compagnies aériennes menacées

Le secteur du transport aérien mondial est lui aussi ravagé. De nombreuses compagnies aériennes d’Amérique latine fermeront si les vols suspendus en raison de la pandémie de coronavirus ne reprennent pas rapidement, a averti jeudi Peter Cerda, vice-président pour les Amériques de l’Association internationale du transport aérien (IATA).

Les experts s’attendent cependant à un net rebond: en plus des mesures de soutien nationales, Berlin compte profiter du plan de relance européen de 750 milliards d’euros, décidé par les 27 à Bruxelles mi-juillet.

D’avril à juin, le PIB a également fortement chuté en Belgique, de 12,2%, en Autriche, de 10,7%, et au Mexique, de 17,3%.

Compagnies pétrolières, avionneurs, constructeurs automobiles paient un lourd tribut à la crise, avec des pertes abyssales au deuxième trimestre: de 8,4 milliards de dollars pour Total et de 18,1 milliards de dollars pour l’anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, tandis qu’Airbus a accusé une perte nette de 1,9 milliard d’euros au premier semestre.

Compagnies aériennes menacées

Le secteur du transport aérien mondial est lui aussi ravagé. De nombreuses compagnies aériennes d’Amérique latine fermeront si les vols suspendus en raison de la pandémie de coronavirus ne reprennent pas rapidement, a averti jeudi Peter Cerda, vice-président pour les Amériques de l’Association internationale du transport aérien (IATA).

La Formule 1, elle, est confrontée à son premier cas de pilote positif au coronavirus, alors que doit se disputer dimanche le quatrième Grand Prix de la saison à Silverstone, en Grande-Bretagne. Le Mexicain Sergio Perez (Racing Point) a été testé positif et ne pourra donc pas participer ni aux essais vendredi, ni aux qualifications samedi, ni à la course dimanche.

Aux Etats-Unis, la saison de la NBA a repris jeudi après quatre mois et demi d’interruption dus à la pandémie. Joueurs, entraîneurs et arbitres ont marqué cette reprise en mettant un genou à terre pour protester contre les injustices raciales.

Article précédentArrêt de la station de dessalement: les Ressources en eau déposent plainte
Article suivantCoronavirus: Décès de trois praticiens de la Santé

1 commentaire

Laisser un commentaire