Le candidat du Front des forces socialistes (FFS) à la présidentielle du 7 septembre, Youcef Aouchiche, a choisi le slogan « Vision pour demain » pour mener sa campagne électorale. Son programme vise à offrir aux Algériens l’opportunité de « façonner leur avenir » grâce à des réformes politiques, économiques et sociales ambitieuses.
Youcef Aouchiche propose une série de mesures pour rétablir la confiance entre la société et les institutions de l’État. Il promet de trouver des solutions concrètes aux problèmes actuels, en particulier pour redonner espoir aux jeunes.
Sur le plan politique, Aouchiche s’engage à adopter un système semi-présidentiel, renforçant les pouvoirs du Parlement pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs. Il entend également assurer l’indépendance de la justice en réformant la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature. En matière de gouvernance locale, il prévoit de promouvoir la décentralisation et la démocratie participative, en conférant plus de pouvoir et d’autonomie aux autorités locales élues, ainsi que la création de nouvelles wilayas et communes.
En ce qui concerne la politique sociale, Youcef Aouchiche propose d’augmenter le Salaire national minimum garanti (SNMG) à 40.000 DA, d’annuler l’impôt sur le revenu pour les salaires inférieurs à 50.000 DA, et de plafonner les prix des denrées alimentaires essentielles.
Son programme économique se concentre sur la diversification de l’économie pour sortir de la dépendance à la rente, en améliorant le climat des affaires, modernisant le système bancaire et financier, et en éliminant le marché parallèle. Il propose également des mesures pour assurer la souveraineté alimentaire, notamment par la planification agricole, la production animale et la gestion du foncier agricole, avec la création d’une agence nationale de la sécurité alimentaire.
Sur le plan culturel et identitaire, Aouchiche s’engage à renforcer la langue amazighe comme une composante essentielle de l’identité nationale. Il envisage aussi de créer une agence nationale de protection et de promotion du patrimoine historique algérien, ainsi qu’une cité pour le développement des arts et du cinéma.
En politique étrangère, le candidat du FFS prône une diplomatie active, visant à renforcer le rôle de l’Algérie comme médiateur dans les conflits régionaux et à étendre son influence en Afrique. Il prévoit également de réévaluer les relations de l’Algérie avec ses partenaires sur la base de l’intérêt national, de la réciprocité et du respect mutuel, tout en continuant à soutenir les causes palestinienne et sahraouie.