Présidentielle : Brahim Merad déclare que l’élection n’est pas tranchée et appelle à voter en masse pour Tebboune

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Présidentielle : Brahim Merad déclare que l'élection n'est pas tranchée et appelle à voter en masse pour Tebboune
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Brahim Merad, directeur de la campagne du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, a appelé à voter massivement pour le candidat afin de lui permettre « de prendre toutes les décisions » en ayant « le peuple derrière lui ».


« Nous avons constaté dans notre tournée durant cette campagne que les citoyens ont bien accueilli la candidature d’Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat. C’est ce qu’ils attendaient de lui parce qu’ils ont vu ce qu’il a réalisé. Ils veulent qu’il poursuive sa mission à la tête de l’Etat », a déclaré Brahim Merad, à l’émission « El Raïs ? » (Le président ?), diffusée par Echourouk news et animée par Kada Benamar, depuis le début de la campagne pour la présidentielle du 7 septembre 2024.


Il a rappelé que Tebboune a, lors de son premier mandat, pris 54 engagements en veillant à les appliquer sur le terrain. « Mais la situation était difficile (durant le premier mandat). Donc, il restait encore des choses à réaliser en poursuivant l’effort durant le même mandat, s’il est plébiscité par les citoyens. Le candidat a dit qu’il ne ment pas. Moi, en tant que directeur de sa campagne, je ne mens pas non plus. On ne fait pas la politique pour la politique avec des slogans électoralistes. Nous disons la vérité aux gens. On sait qu’il existe des personnes qui vivent des conditions difficiles notamment dans les villages et dechras isolés. Grâce à son programme sur « les zones d’ombres », Tebboune a réalisé beaucoup de choses aux habitants de ces zones, mais il existe encore quelques poches où il y a encore un travail à faire », a-t-il dit.


Et d’ajouter : »En se portant candidat, Tebboune veut appliquer son programme pour mener l’Algérie vers des rivages sûrs. Nous savons qu’il y a encore beaucoup de choses à réaliser. Il le fera durant le deuxième mandat. Le citoyen algérien sait que notre candidat est un patriote qui aime son pays. Il veut pousser l’Algérie vers le haut compte tenu de ses capacités. Compte tenu de ses réalisations, les citoyens veulent que Tebboune continue son parcours ».


« Nous voulons que le taux de participation soit appréciable »

Les élections sont-elles tranchées en faveur du candidat Abdelmadjid Tebboune ? « C’est ce que nous voulons éviter. Tout le monde dit que c’est tranché par qu’il est à la tête de l’Etat, président de la République. Nous ne voulons pas tomber dans ce piège », a répondu Brahim Merad à la question du journaliste.


« Nous constatons qu’il y a une forte affluence aux meetings et rencontres que nous organisons. Les gens disent : « Tebboune est notre président ». Nous ne nous contentons pas de cela. Nous voulons que le 7 septembre, les gens vont aux urnes pour exprimer ce qu’ils disent aujourd’hui. Ils ne doivent pas dire que c’est tranché et, donc, n’iront pas voter, préférant aller au marché ou à la plage » Aussi, devons-nous continuer à mobiliser et à sensibiliser en mettant chacun devant ses responsabilités parce qu’il s’agit de l’Algérie. Une Algérie que nous voulons forte », a-t-il déclaré.


Et de poursuivre :  « Nous voulons que le peuple soit derrière lui pour pouvoir porter la voix de l’Algérie à l’intérieur et à l’extérieur. Donc, il faut aller voter. Nous voulons que le taux de participation soit appréciable. Cela lui facilitera la tâche. Quand le peuple soutient le président, il peut prendre toutes les décisions. Toutes les nations diront qu’il est appuyé par son peuple. Il en a besoin surtout dans la conjoncture actuelle parce que l’Algérie est ciblée avec la situation difficile dans son voisinage dans toutes les frontières (…) Nous sommes conscients qu’ils veulent frapper notre pays, mais sommes prêts à la riposte ».


« Les fabriques de ces hallucinogènes se trouvent à l’Est et au Sud de nos frontières »


Il ne s’agit pas, selon, de faire peur aux algériens en évoquant les menaces extérieures. « Il s’agit de faits. Nous savons ce qui se passe au Sud avec des situations vulnérables au Niger et au Mali. En Libye, il y a des mouvements troubles. Nos voisins de l’Ouest ont fait appel à l’entité sioniste, le grand ennemi. Nous devons prendre en compte tous ces faits pour pouvoir les affronter comme il faut. L’ANP est là pour défendre l’unité du pays et protéger les frontières. Nous nous attendons à ce que le citoyen soit à la hauteur de ces défis et de ces sacrifices », a-t-il expliqué.


Brahim Merad a parlé de l’intensification du trafic de stupéfiants aux frontières de l’Algérie. « Ils ciblent notre société et nos jeunes. Il s’agit d’une arme dangereuse. Les fabriques de ces hallucinogènes se trouvent à l’Est et au Sud de nos frontières. Aujourd’hui, on recourt aux drogues les plus durs pour détruire les jeunes », a-t-il averti.


Il a laissé entendre que le changement de la date de la tenue de l’élection présidentielle en Algérie a mis en échec les plans « de forces ennemies » (l’élection devait se tenir en décembre 2024).


« En 2019, ces forces ont tout fait pour que les élections n’aient pas lieu. En intérieur, certaines forces ont appelé aussi à l’organisation d’une période de transition. Elles voulaient créer une crise. L’avancée de la date de l’élection (de décembre à septembre 2024) était une mesure de précaution pour empêcher ces forces de polluer l’atmosphère dans le pays », a-t-il dit.


Refus de « l’argent sale »

Brahim Merad a confié que certaines personnes ont pris l’initiative, sans informer la direction de campagne, de collecter de l’argent auprès d’hommes d’affaires au niveau des wilayas au nom du candidat. « En application de la politique menée par notre candidat relative à la lutte contre la corruption et à la séparation entre l’argent et la politique, nous avons publié un communiqué en guise d’avertissement à tous ceux qui seraient pris par la tentation de recourir à ces méthodes. Il est possible qu’il y ait des poursuites pénales contre ceux qui ont pris des initiatives (de collecter de l’argent). Nous ne voulons pas de l’argent sale. Le candidat nous a ordonné d’éviter toute offre de financement sachant que certains veulent être réhabilités. Nous connaissons tout le monde, les propres et ceux qui sont impliqués dans des affaires », a-t-il soutenu.
Il a rappelé qu’Abdelmadjid Tebboune a été écarté du poste de Premier ministre en 2017 en raison de son refus et de son combat des actes de corruption et de malversations.

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