Brahim Merad, directeur de campagne du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, est revenu, dimanche 1 septembre à Béchar, sur le projet de mine de fer de Gara Djebilet et sur ses retombées économiques positives sur la région de la Saoura et de Tindouf.
“C’est un projet stratégique structurant d’exploitation qui permettra un véritable bond de développement pour Béchar et la région du sud-ouest dans son ensemble”, a-t-il dit lors d’un meeting à la Maison de la culture Mohamed Kadi, à Béchar.
La mine de fer de Gara-Djebilet est située à 180km de Tindouf, à proximité de la frontière Algéro-mauritanienne. Le transport du minerai se fera par train. Un projet de réalisation d’une voie ferrée Gara-Djebilet-Tindouf- Bechar est en cours d’exécution. La fin des travaux est prévue en 2027.
“En plus de l’acheminement du minerai, la voie ferrée sera utilisée pour le transport des voyageurs dans les deux sens sud-nord. Il y a aussi la ligne ferroviaire vers Adrar, en passant par Timimoun, et qui ira jusqu’à Ménéa, et de Ménéa jusqu’à Tamanrasset. À Tébessa, vers l’est, le train sera aussi utilisé pour le transport du phosphate vers Annaba où le port connaitra des travaux d’extension. Donc, le réseau des chemins de fer sera connecté pour permettre un rapprochement de toutes les régions du pays”, a soutenu Brahim Merad qui a rappelé avoir servi en tant que wali à Béchar.
“Le fer ne sera pas exporté à l’état brut”
“Béchar est une capitale régionale. Elle deviendra un pôle industriel par excellence avec les chemins de fer et les usines qui seront construits pour traiter le minerai de fer. Le fer ne sera pas exporté à l’état brut. Les minerais seront exportés avec leur vraie valeur”, a-t-il noté. Un projet d’un grand complexe sidérurgique dans le sud-ouest algérien est à l’étude.
Il a souligné qu’Abdelmadjid Tebboune connaît bien la région de Béchar où il avait commencé son parcours professionnel à la fin des années 1960. “Il a suivi de très près la crise de l’eau qu’avait connu Béchar l’année dernière comme s’il était lui- même concerné. A chaque réunion du Conseil des ministres, il demandait au ministre chargé des ressources hydriques de lui présenter un état de l’évolution de la situation”, a-t-il dit.
“Abdelmadjid Tebboune a fait beaucoup de réalisation lors de son premier mandat, tout le monde le reconnaît (…) Le vote pour un deuxième mandat au profit de notre candidat va lui permettre de poursuivre son œuvre de développement global dans tous les domaines”, a déclaré Brahim Merad.
Evoquant les dernières prouesses des athlètes algériens aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, il a indiqué qu’Abdelmadjid Tebboune a décidé en tant que chef d’Etat de dégager une enveloppe conséquente pour les sports. “Il a dit qu’il voulait voir le drapeau algérien hissé à Paris”, a-t-il confié.
Développement des zones frontalières
A Souk Ahras, Brahim Merad a souligné, ce lundi 2 septembre, qu’en 2019, Abdelmadjid Tebboune a été élu avec un taux appréciable. “Dès son élection, il a donné de l’intérêt aux zones d’ombre et aux régions isolées. Il a montré comment certains algériens vivaient à l’époque. Il a ordonné à tous les responsables de changer cette situation en une année lorsqu’il avait présidé la rencontre gouvernement-walis. Il a suivi de très près le dossier. 13.000 zones d’ombre ont été répertoriées. La situation de ces villages et dechras s’est améliorée en une période courte avec la connexion au réseau électrique, l’alimentation en gaz, l’ouverture des routes, la construction de centres de santé et l’amélioration des conditions de scolarité. C’était une question de justice. Il fallait donner les mêmes chances à tout le monde”, a-t-il détaillé.
Tebboune a, selon lui, un programme pour développer les zones frontalières comme Souk Ahras, El Tarf, Tébessa, Béchar, Djanet et Tamanrasset. Il a cité les accords signés avec les pays du voisinage comme la Libye et la Tunisie.
