Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué, lors d’un discours prononcé devant le congrès du Parlement, réuni au Palais des nations, à Club des pins, le dialogue national qu’il entend entamer à partir de janvier 2025.
« Une dialogue national politique sera lancé comme je l’ai promis lors du discours d’investiture du 17 septembre 2024. Un dialogue qui sera à la hauteur du niveau des enjeux internes en étant conscient de la conjoncture actuelle qui exige de la vigilance par rapport aux changements actuels au niveau international et régional. Le dialogue national sera profond et inclusif. Il renforcera les droits fondamentaux à travers les lois consacrées par la Constitution et la loi organique relative aux partis politiques et aux associations », a annoncé le chef de l’Etat ce dimanche 29 décembre 2024.
« J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour consolider notre indépendance, renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée. Cela commencera par la révision des lois relatives aux collectivités locales (commune et wilaya) d’où prend le départ la souveraineté populaire », a-t-il ajouté.
« Nous sollicitons les avis de tous sur les lois avant de les élaborer »
Une copie de l’avant-projet de révision de ces deux lois a été envoyées à la classe politique et aux élus. « Chacun donnera son avis sur ces deux textes pour qu’on prenne un nouveau départ dans la reconstruction de la pyramide de l’Etat. L’Etat de droit et le début de la véritable démocratie. La situation a changé avec le pluralisme d’où la nécessité de revoir les lois. La densité de la population n’est plus la même que celle qui était dans les années 1970. Toutes les lois doivent être adaptées à la Constitution (de 2020) pour aller vers une véritable démocratie, pratiquée au niveau de la base de l’Etat, l’APC et l’APW. Après avoir récolté tous les avis, nous allons entamer l’élaboration des deux projets de loi », a-t-il ajouté.
Il a précisé qu’il s’agit de la première étape du dialogue national. « Un dialogue qui sera indirecte. Il ne s’agit pas de se réunir dans une salle et de discuter entre nous. Nous sollicitons les avis de tous sur les lois avant de les élaborer après discussion. C’est un dialogue calme sans bruit, sans surenchère et sans compromission », a précisé le chef de l’Etat.
Il a indiqué que la résistance au changement dans le pays ne l’a pas dissuadé à poursuivre les réformes. « Il y a des gens qui revendiquent le changement mais eux ne changent pas. Le changement concerne tout le monde, les grands et les petits », a-t-il dit.
Il a évoqué les changements dans le secteur de la justice, « un des piliers de la bonne gouvernance ». « Cela a contribué à restaurer la confiance du citoyen en l’Etat, à consacrer le principe de la séparation entre l’argent et la politique et la lutte contre la corruption. La lutte contre la corruption se poursuivra jusqu’au bout, des conditions fondamentales pour la consécration des bases de l’Etat de droit. Après le rétablissement de la confiance des citoyens en l’Etat, nous nous sommes lancés dans la quête de gagner le défi du développement économique national à travers un nouveau modèle de développement basé sur le diversification de l’économie et la libération de l’initiative », a soutenu Tebboune. Il a estimé que tous les indices économiques de l’Algérie sont au vert, selon les estimations faites par des organismes internationaux comme le FMI et la Banque mondiale.
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