Les barrages en Algérie atteignent un taux de remplissage de 34,96 %

0
Les barrages en Algérie atteignent un taux de remplissage de 34,96 %
Google Actualites 24H Algerie

Le niveau des barrages en Algérie s’améliore progressivement avec un taux de remplissage national de 34,96 % au 16 janvier 2025 selon le ministre des Ressources en Eau Taha Derbal. Cette hausse intervient à la faveur des précipitations abondantes enregistrées ces dernières semaines apportant un répit après une période marquée par une sécheresse intense.

Des chiffres en nette amélioration avec certaines régions qui ont particulièrement bénéficié des précipitations notamment à l’Ouest où le taux de remplissage a bondi à 43,76 % en 2024 contre seulement 17,88 % l’an dernier à l’Est où les barrages affichent un taux de 53,45 % en léger recul par rapport aux 60,12 % de 2023 et au Centre où la situation reste plus critique avec un niveau de remplissage limité à 16,80 %.

Deux barrages ont atteint leur capacité maximale le barrage Kissir dans la wilaya de Jijel et le barrage Mexa dans la wilaya d’El Tarf illustrant l’impact direct des récentes pluies.

Un plan d’action pour anticiper les besoins en eau avec des mesures préventives pour assurer un approvisionnement continu notamment face aux risques de sécheresse persistante

À l’approche du mois de Ramadan une gestion optimisée des ressources hydriques sera mise en place afin de répondre à la hausse de la consommation.

L’Algérie poursuit également ses efforts d’expansion des infrastructures hydriques avec 34 nouveaux sites identifiés pour la construction de barrages supplémentaires représentant un milliard de mètres cubes de capacité de stockage ainsi que plus de 600 retenues collinaires et petits barrages déjà existants offrant une capacité de 261 millions de mètres cubes principalement destinée à l’agriculture

Cap sur 2030 avec un projet ambitieux visant à atteindre 95 barrages de grande capacité totalisant 12 milliards de mètres cubes et 750 retenues collinaires avec une capacité de 350 millions de mètres cubes intégrés progressivement aux prochaines lois de finances.

Dans un contexte de changement climatique marqué par des épisodes de sécheresse plus fréquents la stratégie nationale vise une gestion plus rationnelle et durable des ressources hydriques pour assurer la sécurité alimentaire et répondre aux besoins croissants de la population.

Si les récentes précipitations offrent un répit, la gestion durable de l’eau reste une priorité stratégique pour garantir la sécurité hydrique et soutenir l’agriculture dans un contexte climatique incertain. La préservation des ressources en eau nécessite une approche globale combinant mobilisation des eaux de surface et gestion des eaux souterraines pour optimiser l’exploitation des ressources disponibles. Outre la construction de nouveaux barrages, l’Algérie mise sur le développement des stations de dessalement afin de diversifier ses sources d’approvisionnement et réduire sa dépendance aux précipitations.

L’État prévoit d’intensifier les investissements dans le secteur hydraulique avec l’amélioration des infrastructures de distribution et la modernisation des réseaux d’irrigation pour limiter les pertes en eau et garantir un accès plus équitable aux ressources.

L’irrigation agricole demeure un enjeu central avec des mesures spécifiques pour soutenir les agriculteurs en période de stress hydrique à travers une meilleure répartition des ressources et l’extension des retenues collinaires.

L’amélioration du taux de remplissage des barrages constitue un signal encourageant mais les défis restent nombreux nécessitant des efforts continus pour sécuriser l’approvisionnement en eau et adapter le pays aux évolutions climatiques futures.

Article précédentAprès avoir poussé à l’escalade avec l’Algérie, Paris continue de souffler le chaud et le froid
Article suivantGhaza : entrée en vigueur de la trêve entre Hamas et Israël

Laisser un commentaire