Coup d’Etat au Mali: l’Algérie « rejette tout changement anticonstitutionnel »

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Coup d'Etat au Mali: l'Algérie "rejette tout changement anticonstitutionnel"
Coup d'Etat au Mali: l'Algérie "rejette tout changement anticonstitutionnel"
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L’Algérie qui suit « avec une très grande préoccupation la situation prévalant au Mali, pays frère et voisin », « rejette tout changement anticonstitutionnel de gouvernement », a affirmé le ministère des Affaires étrangères ce mercredi 19 aout 2020 dans un communiqué.

« L’Algérie réitère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de Gouvernement, conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, en particulier la Déclaration d’Alger de 1999 et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de 2007 », ajoute la même source.

Le MAE poursuit que la « doctrine de l’Union africaine en matière de respect de l’ordre constitutionnel ne peut faire l’objet d’aucune violation ».

« L’Algérie appelle toutes les parties au respect de l’ordre constitutionnel et au retour à la raison pour une sortie de crise rapide. Elle rappelle, à cet égard, que seules les urnes constituent la voie pour l’accession au pouvoir et à la légitimité », conclut le MAE dans son communiqué.

Renversé par les militaires, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé lui-même, dans la soirée du mardi, à la télévision sa “démission” et ses “remerciements” tout en faisant le vide avec la “la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement ».

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Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira mercredi en urgence au sujet de la crise au Mali, où le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre ont été arrêtés par des militaires, a-t-on indiqué de source diplomatique.

La réunion se tiendra à huis clos dans l’après-midi à la demande de la France et du Niger, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Avant même l’annonce de l’arrestation du président et de son Premier ministre, les pays de l’Afrique de l’Ouest, la France ou encore les Etats-Unis avaient exprimé leur inquiétude et dénoncé toute tentative de renversement du pouvoir.

Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné « fermement » l’arrestation mardi du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, par des militaires en révolte. Il a aussi condamné « fermement toute tentative de changement anti constitutionnel et appelle les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines ».

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3 Commentaires

  1. Ainsi donc, les changements anticonstitutionnels sont rejetés pour certains et admis pour d’autres ! Et comme toujours, la France et l’Union Européenne n’ont qu’un seul oeil fermé qui voit le Mali directement par satellite sans voir les voisins avec, comme toujours, l’oeil paternaliste et l’estomac financièrement intéressé en survolant les pays voisins ! Pauvre Europe ! Elle n’en finit pas avec ses soubresauts et son problème de conscience devenu un complexe incontournable dans ses visions de supériorité datant du siècle dernier ! Hitler disait bien que seule l’Allemagne prévalait et que les autres n’étaient que racailles ! la preuve !

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