Le 1e novembre 2020 a été fixé comme date du référendum sur le projet de révision de la Constitution, a annoncé la Présidence ce lundi 24 août 2020 dans un communiqué.
Le président Tebboune a reçu, à cet effet, le président de l’Autorité nationale des élections, Mohamed Chorfi.
Une première mouture de la Constitution a été achevée début mars, avait annoncé, Mohamed Laagab, chargé de mission à la présidence de la République, pour être « soumise à débat et enrichissement, conformément à l’agenda arrêté par le président Tebboune ».
Le projet a ensuite été soumis au Comité des experts, qui a annoncé que plus de 63% de l’actuelle Constitution, révisée en 2016, « ont été revus, soit l’équivalent de plus de 140 articles qui ont été réécrits et consolidés, avec ajouts de nouveaux articles ». Le comité a aussi annoncé avoir reçu près de 2500 propositions, « émanant de personnalités nationales, de leaders de partis politiques, de syndicats et de représentants de la société civile ».
La diffusion d’une première mouture a notamment suscité une polémique sur l’intervention de l’ANP en dehors du territoire national.
Le chef de l’Etat « avait tracé sept axes de propositions et recommandations autour desquels le Comité doit mener sa réflexio »n.
Ces axes concernent « le renforcement des droits et libertés des citoyens », « la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption », « la consolidation de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs », « le renforcement du pouvoir de contrôle du Parlement », « la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire », « la consolidation de l’égalité des citoyens devant la loi » et « la consécration constitutionnelle des mécanismes d’organisation des élections ».
La date du 1e novembre, coïncidera avec le 66ème anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, sera aussi le jour de l’inauguration officielle de la Grande mosquée d’Alger.