Le sociologue et historien Abdelmadjid Merdaci est décédé dans la soirée de jeudi 17 septembre 2020 à l’hôpital de Beni Messous à Alger, des suites d’une longue maladie.
Abdelmadjid Merdaci est docteur d’Etat en sociologie, enseignant-chercheur à l’université des Frères Mentouri de Constantine et écrivain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le Mouvement national algérien, la musique algérienne et l’histoire de la ville de Constantine.
En 2003, il a publié le « Dictionnaire des musiques et des musiciens de Constantine » Ed Simoun. En avril 2004, il a publié chez Topoïs Simoun son ouvrage « La fonction présidentielle en Algérie ». En 2008, c’est « Constantine sur scènes- Contribution à l’histoire du théâtre constantinois » qui voit le jour aux éditions du TRC. Il publie ensuite « Tata, une femme dans la ville », essai biographique aux « Editions du Champ Libre ».
Il a entre-temps publié, en 2005, un ouvrage dans la collection Beaux livres « Constantine: citadelle des vertiges » aux éditions « Paris /Méditerranée ».
Son autre ouvrage, « Constantine, les mille et un noms » a été publié aux Éditions Zaki Bouzid. Sa dernière oeuvre est parue aux éditions ENAG. Il s’agit du « 1er novembre 1954, la nuit des insurgés », un beau-livre sur le déclenchement de la Révolution.
L’écrivain a aussi contribué dans plusieurs quotidiens, dont El Moudjahid et La Tribune.