L’Algérie nouvelle « sent » le recyclage, les quotas et le clientélisme et le populisme. En deux tweets plein de colère, président du Mouvement de société de paix (MSP), Abderrezak Makri a réagi à la mise en place samedi par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune de la Commission nationale chargée de l’élaboration du projet de révision de la loi organique portant régime électoral.
Dans une premier tweet, le président du MSP s’indigne de voir la mise en place de cette commission, se faire sans aucune consultation des partis politiques.
“Une fois de plus, le pouvoir agit dans une logique unilatérale et annonce la composition de la commission de la loi électorale sans dialogue avec les partis politiques”, note Makri. Il relève que les “partis bénéficiaires de la fraude sont ceux qui vont voter la loi au parlement. Les partis victimes de la fraude ne sont pas entendus… Qui parmi-vous a vu l’Algérie nouvelle?! C’est du recyclage, rien d’autre!”
Dans un second tweet, tout aussi vif, Abderrezak Makri, dit sentir l’odeur du “clientélisme” et des “quotas” destructrice de la politique. Selon, l’agence APS, le président Tebboune a donné des “orientations” à la commission en charge de la loi électorale en “ mettant l’accent sur la définition de normes électorales transparentes qui consacrent une rupture totale avec les mauvaises pratiques du passé, en interdisant le système des quotas dans la répartition des sièges et l’achat des consciences et en séparant argent et Politique…”.
Abderrezak Makri en doute ouvertement dans ce second tweet. “Je sens l’odeur du clientélisme qui a ruiné le pays, du quota qui a détruit la politique et du populisme qui a saboté l’économie” a écrit Makri.
أشم رائحة صناعة الزبونية التي أفسدت البلد، والكوطة التي دمرت السياسة، والشعبوية التي خربت الاقتصاد. جحافل الشيتة وأزلام العهد البوتفليقي يعودون، زحام الوصال بالحاكم يشتد، ضرائر الحكام يتهارشون. لقد حذرنا من هذا المشهد وصدّقنا الزمن، واليوم مرة أخرى نحذر.. إن هذا خطر على البلد.
— Abderrazak Makri عبد الرزاق مقري (@AbderrazakMAKRI) September 19, 2020
“Les légions de la “chitta” et les éléments (Azlam) de l’ère Bouteflika sont de retour….” ajoute-t-il en soulignant qu’il a déjà averti contre une telle situation. “Aujourd’hui nous mettons encore une fois en garde… ceci est dangereux pour le pays”.Pour rappel, le MSP a estimé que le projet de révision de la constitution était “loin des aspirations du peuple »
[…] Néanmoins, la décision du parti de voter par « non » était prévisible. Son président, Abderrezak Makri, avait critiqué, le 20 août dernier, la mise en place samedi par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune de la Commission nationale […]