Révision constitutionnelle: les avis des partis et personnalités favorables

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Révision constitutionnelle: les avis des partis et personnalités favorables au projet
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La campagne électorale pour le référendum sur le projet de révision constitutionnelle, prévu le dimanche 1 novembre 2020, débutera le 8 octobre prochain. Voici les principales positions des partis et des personnalités nationales favorables à cette révision.

Abdelaziz Bélaïd

Abdelaziz Belaïd, président du Front El Mostakbel, a appelé les algériens à participer au référendum. « Le Front El-Moustakbal appelle à la mobilisation et à l’entraide pour éviter l’abstention électorale, et à une forte participation au référendum sur la révision de la Constitution auquel s’est engagé le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse soulignant les « aspects positifs » que comporte le projet « en faveur du changement et de l’édification de la deuxième République ».

Il a plaidé pour une meilleure explication du projet à l’opinion publique «d’autant que plusieurs parties prennent des positions négatives sans consulter la teneur de ce nouveau projet qui prévoit pour la première fois des articles garantissant les droits et libertés et consacrant l’État de droit, dont l’annulation de l’autorisation pour la tenue des rassemblements pacifiques ».

Ammar Belhimer

Ammar Belhimer, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, a salué le débat sur le projet de révision constitutionnelle qui « dénote la conscience du peuple qui suit de près le sujet de la Constitution de tous les côtés ». « Le débat d’idées démocratique est en soi une évolution salutaire », a-t-il déclaré au site Almayadeen.net.

Le dernier mot, a-t-il ajouté, reviendra au peuple. « La présentation du projet de révision constitutionnelle devant le parlement était une obligation procédurale conformément à la Constitution en vigueur dans un contexte institutionnel et le respect de la légitimité. L’Algérie nouvelle ne pourra qu’écouter la voix du peuple, et les autorités sont également au service du peuple », a-t-il soutenu.

Bouzid Lazhari

Bouzid Lazhari, président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a qualifié de « saut qualitatif » le contenu de la révision constitutionnelle en matière des droits et des libertés. Un projet qui, selon lui, consacre les revendications du Hirak.

«Il y a un renforcement de certains droits et libertés comme la liberté de circulation en dehors du territoire national, la liberté de la presse, y compris la presse électronique, la consolidation du devoir de l’État envers les catégories vulnérables, l’adoption de la simple déclaration au lieu de l’autorisation pour garantir le droit aux manifestations pacifiques et à la création des associations », a-t-il détaillé dans une déclaration à l’APS.

Il a précisé que le projet de révision constitutionnelle a mis en place les moyens et les mécanismes pour assurer l’exercice des libertés et des droits soulignant « l’orientation de la nouvelle Constitution vers la consécration de l’indépendance totale du pouvoir judiciaire et l’institution d’une Cour constitutionnelle ».

Soufiane Djillali

Soufiane Djillali, président de Jil Jadid, a déclaré que le projet de révision constitutionnelle est meilleur que la Constitution de 2016. « C’est une Constitution qui répond aux besoins d’une étape et est non définitive. Dans cinq ou dix ans, la loi fondamentale du pays va devoir être, encore une fois, revue par de simples amendements. Celle-ci peut, toutefois, permettre la mise en place des fondements d’un véritable État de droit à condition de la mettre sérieusement en application. La nouvelle Constitution apporte des éléments pour reconstruire un régime politique qui doit être cohérent avec la phase actuelle », a-t-il déclaré dans une interview à Horizons.

Il a parlé d’avancées constatées dans le chapitre relatif aux droits. « Le plus important reste à mettre en place les lois qui organiseront ces droits sans les restreindre », a-t-il prévenu. Des propositions de Jil Jadid ont été, selon lui, prises en compte comme la création d’une Cour constitutionnelle, l’indépendance de la justice et la constitutionnalisation du Hirak (dans le préambule).

El Islah

Le mouvement El Islah a appelé à voter « oui » pour le projet de révision constitutionnelle lors du référendum du 1 novembre car «il consacre l’État des droits et des libertés et les institutions légales dans le cadre d’un large consensus national».

« Ce projet jette réellement les bases d’une Algérie nouvelle », a estimé le parti qui a appelé les algériens à faire du rendez-vous électoral « une réussite ». El Islah a évoqué l’importance de « renforcer le front interne et de placer les intérêts du pays et de la Nation au dessus de toute autre considération »

Nazih Berramdane

Nazih Berramdane, conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté algérienne à l’étranger, a déclaré que le projet de révision constitutionnelle consacre « le rôle des associations dans la construction de la société, selon une vision future de l’Algérie nouvelle ».

Il a évoqué les propositions contenues dans le projet de créer l’Observatoire national de la société civile et la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. « Cela permet d’associer la société civile dans la lutte contre ce phénomène », a-t-il noté.

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