Le président Abdelmadjid Tebboune a entamé, ce samedi 26 juin 2021, les consultations politiques en vue de constituer le nouveau gouvernement. Abou El Fadhl Baadji, secrétaire général du FLN, a été reçu en premier au Palais d’El Mouradia accompagné des membres du Bureau politique (BP), suivi de représentants d’indépendants, élus à la chambre basse du Parlement, après les élections législatives du 12 juin 2021.
Les chefs des partis MSP, RND, Front El Moustakbal et El Bina seront reçus par le chef de l’Etat durant cette semaine.
« Nous avons exprimé notre opinion sur cette consultation, sur la participation politique et sur la situation économique et sociale dans le pays. Nous avons évoqué la constitution du gouvernement et le renouvellement de la classe politique », a déclaré Abou Fadhl Baadji, secrétaire général du FLN, lors d’une conférence de presse au siège du parti, à Alger, après l’audience au palais présidentiel.
« Il n’y a pas eu de proposition de noms de Premier ministre »
« Le président Tebboune nous a proposé de participer au prochain gouvernement. A ce propos, le contact sera maintenu entre le président Tebboune et nous, les prochains jours pour faire partie du gouvernement. Il n’y a pas eu de proposition de noms à propos du Premier ministre », a-t-il ajouté.
Il a précisé qu’il s’agissait d’une première rencontre. « Les contacts vont se poursuivre. Le prochain gouvernement sera politique, émanera des résultats des élections législatives. Ce qui est naturel. Dans le monde entier, les gouvernements sont dirigés par des partis et des politiques ayant gagné aux élections. Cela ne sera qu’un retour à la situation normale. Lorsque le gouvernement est politique, il prend ses responsabilités politiques », a expliqué le SG du FLN.
En vingt ans, le gouvernement a été conduit à deux reprises par des membres dirigeants du FLN, Ali Benflis et Abdelaziz Belkhadem. Majoritaire à l’APN, entre 2002 et 2021, le FLN n’a jamais dirigé de gouvernements pour appliquer son propre programme politique. Il appliquait le plan présidentiel à la faveur de « l’Alliance présidentielle » crée après l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999.
« Nous veillerons à réaliser nos promesses »
« Nous sommes entrés dans les élections législatives avec un programme et des promesses . Le peuple nous a donné sa confiance sur cette base. Demain lorsque nous serons partenaires dans l’appareil exécutif, nous veillerons à réaliser nos promesses et à répondre aux demandes populaires relatives au développement », a souligné Abou El Fadhl Baadji.
Sera-t-il nommé Premier ministre ? « Il s’agit là, d’une prérogative du président de la République. La Constitution n’oblige pas le président de désigner le Premier ministre du parti gagnant aux élections législatives », a-t-il répondu.
Abou El Fadhl Baadji a, toutefois, indiqué que le FLN aura le plus grand nombre de portefeuilles ministériels au prorata des sièges obtenus à l’APN après le scrutin du 12 juin (98). « Le peuple algérien nous a donné la première place(…) Il est clair qu’il y aura des alliances politiques pour former le gouvernement. Nous ne sommes pas satisfaits des résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel, nous nous attendions à ce qu’on nous rajoute des sièges, pas qu’on nous les enlève », a-t-il dit. Le FLN sera, selon lui, plus fort lors des prochaines élections locales, prévues avant la fin de l’année.
Abou El fadhi baadji ne comprend rien au système , il est là juste pour orner un paysage politique qui n’est que fictif sans incidence sur les institutions étatiques. Il attendait une proposition du président , mais pense tout il réellement à être mis dans le secret des Dieux ?