Le journaliste Mustapha Bendjama, le chercheur Raouf Farrah et son père, le cousin de Amira Bouraoui, Kamel Bentayeb et le chauffeur du taxi avec lequel l’activiste a voyagé d’Algérie vers la Tunisie ont tous été placé sous mandat de dépôt la nuit dernière par le tribunal criminel de Constantine dans le cadre de l’Affaire Amira Bouraoui.
La maman de Amira Bouraoui, Khadidja Bouraoui, a quant à elle, été placé sous contrôle judiciaire et remise en liberté par le tribunal.
Les auditions des prévenus s’est prolongé très trad dans la nuit. On apprendra aussi que qu’un agent de la police aux frontières a également été placé sos mandat de dépôt.
Les prévenus sont accusés de « trafic illicite de migrants ». L’article 303 bis 30 du code pénal prévoit un emprisonnement de trois ans à cinq ans et une amende de 300 000 à 500 000 dinars à l’encontre des passeurs.
Pour rappel, les accusés dans ce qui s’appelle désormais affaire Amira Bouraoui ont tous été transféré le samedi 18 février au pole criminel de Constantine pour être présenté le 19 février devant le procureur près du tribunal criminel spécialisé dans le crime organisé.
Dernier accusé dans ce dossier le chercheur algérien Raouf Farrah arrêté cette semaine chez ses parents où il était en visite familiale.
L’universitaire Raouf Farah a été arrêté le 14 février par les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale d’Annaba, rapporte nos confrères de Twala, pour lequel le chercheur universitaire assure des analyses pointues en géopolitique.
Raouf Farrah, chercheur en géopolitique, travaille aussi sur les questions liées au crime organisé pour le centre de réflexion Global Initiative.
Pour rappel, Amira Bouraoui, sous ISTN, avait quitté l’Algérie clandestinement la semaine dernière. Sa fuite a été qualifié par le ministère des Affaires étrangères d’exfiltration et a provoqué le rappel de l’Ambassadeur algérien à Paris.
L’ambassade de France à Tunis, faut-il le rappeler, avait intervenu pour empêcher l’extradition de la militante vers l’Algérie.
Amira Bouraoui, également détentrice d’un passeport français, avait réussi à quitter Tunis, lundi 6 février dans la soirée, à bord d’un vol vers Lyon grâce à l’assistance diplomatique française.
Plusieurs personnes ont été arrêtées par la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête ouverte par les autorités. Certains sont restés en grade à vue plus d’une semaine.