La justice a donné, mercredi 29 juillet au soir, des explications sur la mise en détention provisoire puis la libération provisoire du journaliste Moncef Ait Kaci, du technicien Ramdane Rahmouni, du photographe Youcef Hassani et une quatrième personne répondant aux initiales de H.N.S.
Les quatre prévenus ont comparu, selon une source judiciaire citée par l’agence officielle APS, devant le juge d’instruction près le Tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) qui a ordonné la mise en détention provisoire de trois d’entre eux. Après l’appel introduit par les accusés, la Chambre d’accusation près la Cour d’Alger a ordonné leur libération.
Les chefs d’accusation retenus contre eux sont « perception de fonds occultes en provenance de l’étranger », « perception de fonds d’une entreprise de communication étrangère ainsi que l’exploitation d’un matériel audiovisuel sans autorisation ».
Les avocats ont déclaré, à travers une vidéo diffusée en direct sur Facebook, n’avoir pas été informés de la libération des trois professionnels de la presse. Le collectif de défense s’est présenté ce mercredi 29 juillet à la prison d’El Harrach, à Alger, pour rencontrer leurs mandants après avoir obtenu un droit de visite du juge d’instruction. « Nous avons passé quatre heures à attendre dans la prison pour apprendre, en sortant, qu’ils ont déjà été libérés », a déclaré l’avocat Amirouche BakouriAffaire Moncef Ait Kaci: la justice donne des explications et précise le motif des poursuites judiciaires.